Wall Street : 3ème hausse d'affilée, le 'SOXX' en ébullition information fournie par Cercle Finance 24/04/2025 à 23:15
(CercleFinance.com) - D'abord un mauvais lundi pour débuter le mois boursier de mai... puis une série de 3 séances de hausses avec +2,03% ce jeudi soir pour le S&P500 (à 5.484) et +6,25% en cumulé.
Trois gains consécutifs, ce n'était pas arrivé depuis le 31 mars puis les 1er et 2 avril dernier: la perte mensuelle, qui dépassait les 10% le 9 avril au matin, n'est plus que de -2,4%.
Wall Street a repris confiance depuis mardi : cela fait 48H que Donald Trump n'a rien publié et les investisseurs appliquent l'adage 'pas de nouvelles, bonnes nouvelles'.
Ils espèrent que le prochain communiqué de la Maison Blanche fera état d'une avancée dans les pourparlers commerciaux avec la Chine, tandis que la hache de guerre semble enterrée avec la FED... si possible définitivement.
Le Dow Jones prend +1,23% à 40.093 (malgré les -6% d'IBM), le Nasdaq se démarque avec +2,7% dans le sillage des semiconducteurs avec une progression fulgurante du 'SOXX' (+5,75%) et +11% en 3 séances, plus ou moins l'équivalent de l'envolée du 9 avril, avec un score de clôture très voisin de 183$ ce soir (contre 183,5$ le 9/4).
Microchip bondit de +12,4%, On Semi de +9,1%, NXP de +7%, ARM de +6,5%, Broadcom de +6,3%, Micron de +6,2%...
Seule fausse note, Intel qui gagnait 4,4% à 22H chutait de -6% vers 22H10 après avoir publié des résultats du 'T1' en deçà des attentes.
Mais c'est compensé par les +6% d'Alphabet avec de beaux revenus publicitaires (66,9Mds$ contre 66,6 estimé) pour un chiffre d'affaire de 90,23Mds$ contre 89,12 attendu)... mais c'est le bénéfice par action qui euphorise les analystes à 2,81$ contre 2,01$ estimé... soit 40% de mieux.
Il y avait également des chiffres aux Etats Unis et ils sont contrastés : les commandes de biens durables aux Etats-Unis ont explosé de 9,2% en mars, selon le Département du Commerce (après +0,9% en février).
Toutefois, en excluant le secteur des transports aux variations souvent particulièrement volatiles (et qui s'est envolé de +27% en mars), les commandes américaines de biens durables sont restées pratiquement inchangées le mois dernier.
C'est la preuve que les entreprises ont bien anticipé la mise en place de tarifs prohibitifs visant la Chine (pièces auto, microcontrôleurs, etc.) et ont voulu éventuellement constituer des stocks.
Côté immobilier, les signaux de dégradation de l'activité se multiplient : les ventes de maisons existantes aux Etats-Unis ont chuté de 5,9% en mars par rapport au mois précédent, pour s'établir à un taux annuel désaisonnalisé de 4,02 millions, selon les données de la National Association of Realtors (NAR).
'Les transactions sont restées faibles en raison des problèmes d'accessibilité associés aux taux hypothécaires élevés', explique Lawrence Yun, économiste en chef de la NAR, qui pointe aussi une mobilité résidentielle 'à des niveaux historiquement bas'.
Le prix médian de vente des maisons existantes a augmenté de 2,7% par rapport à mars 2024 pour atteindre 403.700 dollars, un sommet historique pour le mois de mars et le 21e mois consécutif de hausse des prix d'une année à l'autre.
Enfin, le stock de logements existants invendus a bondi de 8,1% par rapport au mois précédent pour s'établir à 1,33 million à la fin de mars, soit l'équivalent de quatre mois d'offre au rythme actuel des ventes mensuelles.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté de 6000 aux Etats-Unis lors de la semaine au 19 avril pour atteindre 222.000, a annoncé jeudi le Département du Travail.
Cette séance de jeudi a également confirmé le fonctionnement monolithique des marchés US : quand Wall Street monte, tout monte, comme en témoigne l'embellie sur les T-Bonds, toutes échéances confondues.
Le '10 ans' efface -7Pts vers 4,317%, le '30 ans' efface -5,5Pts à 4,778% et le '2 ans' se détend également de -7Pts vers 3,7910% comme si la FED allait bientôt infléchir son discours vis-à-vis de l'inflation, en supposant que les 'tarifs' douaniers soient fortement réduits et ne constituent plus une menace sur la stabilité globale des prix.
Trois gains consécutifs, ce n'était pas arrivé depuis le 31 mars puis les 1er et 2 avril dernier: la perte mensuelle, qui dépassait les 10% le 9 avril au matin, n'est plus que de -2,4%.
Wall Street a repris confiance depuis mardi : cela fait 48H que Donald Trump n'a rien publié et les investisseurs appliquent l'adage 'pas de nouvelles, bonnes nouvelles'.
Ils espèrent que le prochain communiqué de la Maison Blanche fera état d'une avancée dans les pourparlers commerciaux avec la Chine, tandis que la hache de guerre semble enterrée avec la FED... si possible définitivement.
Le Dow Jones prend +1,23% à 40.093 (malgré les -6% d'IBM), le Nasdaq se démarque avec +2,7% dans le sillage des semiconducteurs avec une progression fulgurante du 'SOXX' (+5,75%) et +11% en 3 séances, plus ou moins l'équivalent de l'envolée du 9 avril, avec un score de clôture très voisin de 183$ ce soir (contre 183,5$ le 9/4).
Microchip bondit de +12,4%, On Semi de +9,1%, NXP de +7%, ARM de +6,5%, Broadcom de +6,3%, Micron de +6,2%...
Seule fausse note, Intel qui gagnait 4,4% à 22H chutait de -6% vers 22H10 après avoir publié des résultats du 'T1' en deçà des attentes.
Mais c'est compensé par les +6% d'Alphabet avec de beaux revenus publicitaires (66,9Mds$ contre 66,6 estimé) pour un chiffre d'affaire de 90,23Mds$ contre 89,12 attendu)... mais c'est le bénéfice par action qui euphorise les analystes à 2,81$ contre 2,01$ estimé... soit 40% de mieux.
Il y avait également des chiffres aux Etats Unis et ils sont contrastés : les commandes de biens durables aux Etats-Unis ont explosé de 9,2% en mars, selon le Département du Commerce (après +0,9% en février).
Toutefois, en excluant le secteur des transports aux variations souvent particulièrement volatiles (et qui s'est envolé de +27% en mars), les commandes américaines de biens durables sont restées pratiquement inchangées le mois dernier.
C'est la preuve que les entreprises ont bien anticipé la mise en place de tarifs prohibitifs visant la Chine (pièces auto, microcontrôleurs, etc.) et ont voulu éventuellement constituer des stocks.
Côté immobilier, les signaux de dégradation de l'activité se multiplient : les ventes de maisons existantes aux Etats-Unis ont chuté de 5,9% en mars par rapport au mois précédent, pour s'établir à un taux annuel désaisonnalisé de 4,02 millions, selon les données de la National Association of Realtors (NAR).
'Les transactions sont restées faibles en raison des problèmes d'accessibilité associés aux taux hypothécaires élevés', explique Lawrence Yun, économiste en chef de la NAR, qui pointe aussi une mobilité résidentielle 'à des niveaux historiquement bas'.
Le prix médian de vente des maisons existantes a augmenté de 2,7% par rapport à mars 2024 pour atteindre 403.700 dollars, un sommet historique pour le mois de mars et le 21e mois consécutif de hausse des prix d'une année à l'autre.
Enfin, le stock de logements existants invendus a bondi de 8,1% par rapport au mois précédent pour s'établir à 1,33 million à la fin de mars, soit l'équivalent de quatre mois d'offre au rythme actuel des ventes mensuelles.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté de 6000 aux Etats-Unis lors de la semaine au 19 avril pour atteindre 222.000, a annoncé jeudi le Département du Travail.
Cette séance de jeudi a également confirmé le fonctionnement monolithique des marchés US : quand Wall Street monte, tout monte, comme en témoigne l'embellie sur les T-Bonds, toutes échéances confondues.
Le '10 ans' efface -7Pts vers 4,317%, le '30 ans' efface -5,5Pts à 4,778% et le '2 ans' se détend également de -7Pts vers 3,7910% comme si la FED allait bientôt infléchir son discours vis-à-vis de l'inflation, en supposant que les 'tarifs' douaniers soient fortement réduits et ne constituent plus une menace sur la stabilité globale des prix.