Wall Street: plus forte hausse hebdomadaire de 2025 information fournie par Cercle Finance 28/04/2025 à 07:35
(CercleFinance.com) - Les indices américains ont aligné une quatrième séance d'affilée dans le vert (in extremis pour le Dow Jones), ce qui n'était plus arrivé depuis la période du 17 au 23 janvier dernier, et il faut ensuite remonter à la série gagnante du 5 au 8 novembre 2024 pour observer un gain hebdomadaire supérieur à 4%.
Le Dow Jones a grappillé 0,05% à 40.113, le S&P 500 a progressé de 0,75% à 5.525 et le Nasdaq Composite s'est encore détaché avec +1,25% à 17.383. Sur la semaine écoulée, le S&P a gagné 4,7%, le Nasdaq 6,7% et le Dow Jones 2,5%... après pourtant un très mauvais départ (et début de mois boursier) lundi.
Le mois calendaire d'avril qui était catastrophique à l'entame des cotations le 7/4 (pire bilan sur les cinq premières séances d'un mois boursier depuis 2022) pourrait s'achever sur une quasi-parité puisqu'il ne manque plus que 1,5% au 'S&P'.
Le Nasdaq Composite est repassé pour sa part en terrain positif vendredi soir avec le débordement des 17.300 : il a flambé de +2.500 points entre 14.880 et 17.380, soit un score fleuve de +17% en 13 séances, ce qui efface les pertes du 2 au 7 avril.
Pourtant, sur le fond, rien n'est résolu, ni la guerre des tarifs douaniers, ni les doutes concernant la fiabilité des paroles de Donald Trump. Il se vantait la veille des 'avancées' des pourparlers avec la Chine, mais Pékin a démenti ces allégations : aucune négociation n'a eu lieu avec Washington cette semaine.
Mais les investisseurs semblent soulagés par l'absence de nouvelle escalade verbale entre les deux pays, la Chine annonçant qu'elle envisage de renoncer à une taxation à 125% d'une liste de produits américains importés.
Le S&P 500 et le Nasdaq Composite ont ainsi été portés notamment par les gains du secteur des semi-conducteurs ainsi que par ceux des 'Sept magnifiques' (Tesla s'est envolé de +8,8%) après les très bons résultats d'Alphabet (+1,5%)... et d'autres géants de la 'tech', notamment Charter Comm (+11,4%) ou Verisign (+8%).
Seule fausse note, Intel (-6,5%) a publié jeudi soir des résultats en deçà des attentes, une déception toutefois compensée par la solide copie d'Alphabet -déjà cité- dont le bénéfice a dépassé de 40% les prévisions du consensus.
Sur le plan de la conjoncture économique, la confiance des consommateurs américains s'est bien dégradée en avril, mais à un rythme moins prononcé qu'estimé initialement, selon l'indice UMich ressorti à 52,2 en définitive. Les perspectives d'inflation à un an ont atteint 6,5%, soit un pic depuis 1981, contre 5% en mars.
Sur le compartiment obligataire, les rendements des bons du Trésor repartent à la baisse, ce qui montre que les investisseurs retrouvent un peu de sérénité : le taux de l'emprunt à dix ans recule de 2,5 points de base vers 4,278%, tandis que celui à 30 ans efface trois points de base à 4,736%.
Le Dow Jones a grappillé 0,05% à 40.113, le S&P 500 a progressé de 0,75% à 5.525 et le Nasdaq Composite s'est encore détaché avec +1,25% à 17.383. Sur la semaine écoulée, le S&P a gagné 4,7%, le Nasdaq 6,7% et le Dow Jones 2,5%... après pourtant un très mauvais départ (et début de mois boursier) lundi.
Le mois calendaire d'avril qui était catastrophique à l'entame des cotations le 7/4 (pire bilan sur les cinq premières séances d'un mois boursier depuis 2022) pourrait s'achever sur une quasi-parité puisqu'il ne manque plus que 1,5% au 'S&P'.
Le Nasdaq Composite est repassé pour sa part en terrain positif vendredi soir avec le débordement des 17.300 : il a flambé de +2.500 points entre 14.880 et 17.380, soit un score fleuve de +17% en 13 séances, ce qui efface les pertes du 2 au 7 avril.
Pourtant, sur le fond, rien n'est résolu, ni la guerre des tarifs douaniers, ni les doutes concernant la fiabilité des paroles de Donald Trump. Il se vantait la veille des 'avancées' des pourparlers avec la Chine, mais Pékin a démenti ces allégations : aucune négociation n'a eu lieu avec Washington cette semaine.
Mais les investisseurs semblent soulagés par l'absence de nouvelle escalade verbale entre les deux pays, la Chine annonçant qu'elle envisage de renoncer à une taxation à 125% d'une liste de produits américains importés.
Le S&P 500 et le Nasdaq Composite ont ainsi été portés notamment par les gains du secteur des semi-conducteurs ainsi que par ceux des 'Sept magnifiques' (Tesla s'est envolé de +8,8%) après les très bons résultats d'Alphabet (+1,5%)... et d'autres géants de la 'tech', notamment Charter Comm (+11,4%) ou Verisign (+8%).
Seule fausse note, Intel (-6,5%) a publié jeudi soir des résultats en deçà des attentes, une déception toutefois compensée par la solide copie d'Alphabet -déjà cité- dont le bénéfice a dépassé de 40% les prévisions du consensus.
Sur le plan de la conjoncture économique, la confiance des consommateurs américains s'est bien dégradée en avril, mais à un rythme moins prononcé qu'estimé initialement, selon l'indice UMich ressorti à 52,2 en définitive. Les perspectives d'inflation à un an ont atteint 6,5%, soit un pic depuis 1981, contre 5% en mars.
Sur le compartiment obligataire, les rendements des bons du Trésor repartent à la baisse, ce qui montre que les investisseurs retrouvent un peu de sérénité : le taux de l'emprunt à dix ans recule de 2,5 points de base vers 4,278%, tandis que celui à 30 ans efface trois points de base à 4,736%.