Menus à moins de 5 euros, nouveaux burgers, ouvertures : le plan de Quick pour se relancer en France
information fournie par Boursorama avec Newsgene 18/06/2024 à 11:52

Quick veut se relancer en France et compte ouvrir des dizaines de restaurants cette année. (illustration) (Marie / Pixabay)

Repris par le fonds d’investissement américain HIG Capital en 2021, Quick revient en force en France. La chaîne de fast-food innove en proposant de multiples recettes, en baissant le prix de certains menus en dessous des 5 euros, et en ouvrant de nouveaux magasins.

En quelques années, la présence de Quick en France a fondu, passant de 300 magasins en 2015 à seulement 100 en 2021. Mais le fonds d’investissement américain HIG Capital, qui a racheté le groupe d’origine belge en 2021, compte se relancer à la conquête du marché français, annonce Capital .

18 nouveaux burgers, des menus à moins de 5 euros

La chaîne de restauration rapide veut se différencier des concurrents que sont McDonald’s, Burger King ou KFC. De nouvelles recettes sont apparues ces derniers mois, comme la collection Stormtroopers ou d'autres sandwichs élaborés avec le chef Norbert Tarayre. En 2024, ce sont « 18 nouveaux burgers » qui seront proposés à la carte, annonce ainsi Frédéric Levacher, président de Quick France à Capital .

Quick fait également des efforts sur les prix en s’alignant sur les concurrents « avec des menus dont les prix sont compris entre 8 et 10 euros en moyenne », précise le responsable. Des opérations ponctuelles sont aussi proposées à des prix très attractifs, « comme le menu Qarrément Bon [est] composé d’un burger, d’une boisson, d’une frite et d’un dessert, à 4,95 euros ».

300 restaurants d'ici 2028

Forte de cette nouvelle stratégie, la chaîne veut désormais se développer en France. Depuis 2021, une trentaine de magasins ont ouvert pour porter à 140 le nombre de Quick dans le pays. Trente nouveaux points de vente devraient voir le jour en 2024 pour atteindre un réseau de 300 restaurants à l'horizon 2028.

Le groupe va insister sur les régions dans lesquelles il n'est pas présent, « comme la Bretagne, le Sud-Est ou encore les Alpes, et notamment sur les villes de Nice, Nantes ou encore Rennes », précise Frédéric Levacher.