
Un chauffage mal entretenu ou pas révisé peut entraîner une surconsommation d"énergie de 8 à 12 %. (Illustration) (Pixabay / avantred)
Un arrêté paru vendredi 25 novembre est venu ajouter un critère au contrôle obligatoire de la chaudière afin de favoriser les économies d'énergie cet hiver. Désormais, la personne qui contrôle le système de chauffage devra vérifier l'existence d'un thermostat et son bon fonctionnement, afin d'éviter les surconsommations inutiles.
Un nouveau critère vient de s'ajouter au contrôle obligatoire de l'état de la chaudière dans un logement ou dans un immeuble. Un arrêté paru au Journal officiel vendredi 25 novembre dans le cadre du plan d'économie d'énergie du gouvernement indique en effet que ce contrôle doit vérifier l'existence d'un thermostat et son bon fonctionnement.
Limiter la surconsommation en entretenant le matériel
Cette disposition « concerne toutes les chaudières qu'elles soient individuelles, collectives ou d'entreprise, et quelle que soit l'énergie utilisée » , précise le ministère de la Transition écologique dans le texte, qui vient compléter quatre autres arrêtés préexistants. Cela concerne aussi les pompes à chaleur et les systèmes de climatisation.
Le professionnel chargé du contrôle doit « vérifier s'il y a un thermostat ou pas, s'il fonctionne bien ou pas, et voir par ailleurs si les réseaux de chaleur ou de froid sont bien isolés » , précise l'arrêté. Un matériel de chauffage mal entretenu ou pas révisé dans son intégralité entraîne des surconsommations qui peuvent être importantes, de l'ordre de 8 % à 12 %, selon le ministère.
Les bureaux plus réglementés à partir de 2025
À titre d'exemple, avec un bon entretien de la chaudière et un système de régulation pilotable et automatisé, des bureaux de 1 000 m² peuvent réaliser jusqu'à 20 % de baisse de consommation et 5 000 euros d'économies. Ce cas avait été cité début octobre par le gouvernement lorsque ce dernier avait présenté son plan de sobriété énergétique.
L'arrêté prévoit en outre qu'à terme, les immeubles de bureaux ou « bâtiments tertiaires » devront tous avoir un système de gestion technique des bâtiments, avec un pilotage automatique de la ventilation, des températures et de l'éclairage. Cette mesure sera obligatoire au 1er janvier 2025 pour les bâtiments ayant un chauffage d'une puissance supérieure à 290 kW.