
Les motos mises en circulation avant le 1er janvier 2017 devront passer leur premier contrôle technique avant le 31 décembre 2024. (illustration) (Pixabay / Pexels)
A partir du 15 avril 2024, le contrôle technique entre en vigueur pour les motos, les scooters mais également pour les quads ou les voitures sans permis. C'est quasiment l'ensemble de la catégorie « L » des véhicules qui est visé, rapporte BFMTV . L'entrée en vigueur de cette obligation va se faire progressivement en fonction de la date de mise en circulation.
Précisons déjà que les propriétaires de véhicules de collection dont la date de mise en circulation est antérieure au 1er janvier 1960 et ceux qui détiennent des motos de types « enduro » ou « trail » et sont titulaires d’une licence délivrée par une fédération sportive sont exemptés.
Validité de trois ans
Les premiers véhicules concernés sont ceux qui ont été mis en circulation avant le 1er janvier 2017. Ils devront passer leur premier contrôle technique au plus tard le 31 décembre 2024. Attention, si la date anniversaire de la première mise en circulation est avant le 15 avril, « ce contrôle sera à effectuer entre le 15 avril et le 14 août 2024 » , précise le site de l'administration française .
Pour les véhicules immatriculés entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2019, le premier contrôle devra être réalisé en 2025. Entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2021, en 2026. Enfin, les véhicules immatriculés après le 1er janvier 2022 pourront attendre cinq ans après leur mise en circulation pour faire leur premier contrôle.
La validité du contrôle est de trois ans. Ce sont 78 points qui vont être vérifiés (freinage, direction, visibilité, feux, équipements électriques, essieux, roues, pneus et suspension). Les contrôleurs vérifieront également le bruit engendré par le moteur et sa pollution.
Aucune défaillance critique tolérée
Comme pour les voitures, si une ou plusieurs anomalies sont repérées, il faudra repasser une contre-visite dans les deux mois. En cas de « défaillance critique » , le véhicule ne sera pas autorisé à circuler à partir de minuit le jour du contrôle.
Mieux vaut appeler le centre avant de s'y rendre car tous n'assureront pas ce nouveau service. Le tarif du contrôle devrait s'élever à une cinquantaine d'euros, avait indiqué Clément Beaune, l'ancien ministre des Transports. Mais les prix varieront certainement d'un centre à l'autre. L'amende pour non-respect de la réglementation atteint 135 euros.