(Crédits photo : Adobe Stock - Cashback et shopping)
La pratique du cashback importée des Etats-Unis ne laisse pas bon nombre d'internautes de marbre quand ils effectuent un achat sur un site de e-commerce. Le principe ? Rembourser au client, suite à sa transaction, une somme réutilisable pour le récompenser et le fidéliser. Voici les règles de fonctionnement du cashback et ses 3 atouts principaux, en écartant d'un revers de souris certaines conditions faussement avantageuses.
Précision sémantique : deux réalités autour du cashback
Le premier sens du cashback consiste à obtenir de la monnaie chez un commerçant en réglant plus cher l'article acheté par carte bancaire et en encaissant la différence en espèces. Ce service, lancé en février 2019, vise à pallier le manque de distributeurs automatiques de billets dans certaines zones de l'Hexagone (1).
Le second sens de cashback (celui qui nous intéresse ici) fait référence à la cagnotte cumulée suite à un achat effectué auprès d'une enseigne ou de partenaires plutôt «généreux». Elle se calcule généralement en pourcentage de l'achat enregistré (entre 0,5 et 5%), appelé rétro-commission, et est valable sur une période donnée.
Alerte bon plan : certaines offres de cashback boostées peuvent ponctuellement avoisiner les 10-13 %, ce qui n'est pas sans faire rêver les adeptes de cette pratique commerciale. (2)
1er bon point du cashback : levier d'économies sans effort particulier
Au lieu de dénicher des coupons éphémères ou des codes promotionnels à droite et à gauche, l'internaute peut simplement, en réglant avec sa carte bancaire, compter sur un «retour d'argent» indexé sur la valeur de ses propres achats. Sa fidélité est récompensée par les partenaires ou par sa banque.
Ainsi, il est incité à réitérer ses achats lors d'une prochaine visite. Les économies potentielles réalisées sont clairement affichées et cumulables sur un compte personnel. Le coup de pouce du cashback sur le pouvoir d'achat est donc réel et facilement mesurable !
Taux de pénétration* du cashback en France :
il s'élevait à 19,1% en 2019 vs 10,9% en 2016. (3)
(*proportion de consommateurs interrogés ayant recouru au service sur une période donnée).
2e bon point du cashback : shopping optimisé via les banques et enseignes partenaires
Le client adepte du e-commerce aura tendance à revenir sur le site où il a déjà cumulé avec sa carte bancaire des crédits utilisables a posteriori. Ses recherches en ligne et dépenses se concentreront sur sa banque et les magasins partenaires du cashback présentant pour lui des avantages en argent directement crédité.
De quoi constituer une belle cagnotte en vue d'un prochain achat. A la clé, une simplicité et un gain de temps puisque l'on ne se disperse pas à surfer sur de multiples sites sans programme de fidélité.
La tendance : 55% des adhérents d'un programme de Cashback déclaraient en 2019 que celui-ci était un critère décisif dans le choix du e-commerçant. (4)
3e bon point du cashback : cumul possible avec les soldes périodiques
Lors des soldes saisonniers, le cashback s'applique de la même manière que pendant la période normale (hors promotions), ce qui renforce l'impact commercial de cette mécanique digitale.
En connaissant particulièrement ses clients, les sites proposant de faire du cashback rendront leurs clients encore plus attachés, du fait de l'intérêt que ces derniers auront à rester des acheteurs réguliers. Ces «smart shoppers» (acheteurs malins) seront reconnaissants pour le double-effet : soldes et cashback, qu'ils auront scruté et attendu sur internet avant la validation finale de leur panier.
Oui au cashback, mais en connaissant ses faces cachées
Toutes les formules de cashback ne se valent pas. Ainsi, il est recommandé de considérer les prérequis pour un fonctionnement optimal et les points importants afin d'éviter toute déception :
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L'acceptation des cookies de navigation par les utilisateurs :
elle est souvent requise afin que les offres s'affichent automatiquement après leurs achats sur internet.
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Ses conditions d'application :
base du calcul sur le montant HT seulement, hors frais de livraison, avec utilisation en boutique physique ou en ligne seulement etc.
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Des sites tournés avant tout vers le pouvoir d'achat de leurs clients, proposent une inscription gratuite et sans engagement,
tandis que d'autres exigent un abonnement mensuel pour accéder aux offres exclusives de cashback : la pertinence de la version payante dépend de la fréquence d'utilisation du dispositif et du panier moyen des achats prévus.
Qui peut encore rester insensible aux économies que permet de générer le cashback ? Peu de consommateurs. Pourtant la prudence des acheteurs en ligne vis-à-vis de solutions trop engageantes ou présentant des avantages de façade, est encore palpable. Les mentalités sont en train d'évoluer, dans une période inflationniste où le retour sur investissement des achats est particulièrement examiné par les ménages.
(1) https://www.economie.gouv.fr/particuliers/cash-back#
(2) Etude Xerfi|MCI 2019 - Le Cash back en France (page 16)
(3) Etude Xerfi|MCI 2019 - Le Cash back en France (page 5)
(4) Etude Xerfi|MCI 2019 - Le Cash back en France (page 13)
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