Avec la hausse fulgurante du cours des cryptomonnaies, bitcoins en tête, les arnaques en tout genre se multiplient. Le vin n’échappe pas au phénomène, surtout les grands crus français qui servent à appâter le chaland mal informé. Quelles sont les arnaques les plus courantes ? Et surtout, comment les éviter ?
Cryptomonnaies imaginaires et plus-values fumeuses… attention aux arnaques !
Les cryptomonnaies - avec les célèbres bitcoins - ont connu une telle hausse de leur cours que les Français sont de plus en plus nombreux à vouloir y placer une partie de leur épargne. Un tel coup de projecteur a dans le même temps susciter l’intérêt d’arnaqueurs professionnels. Pléthore de sites web proposent désormais d’acheter des cryptomonnaies en quelques clics et de spéculer comme un trader de la City avec en prime la possibilité de constituer un portefeuille de monnaies virtuelles variées, afin d’augmenter ses chances de plus-values. Sauf que dans bien des cas ces monnaies virtuelles n’existent pas, au sens propre du terme. Ce sont alors des monnaies imaginaires sur lesquelles les épargnants investissent des sommes parfois conséquentes. Avec comme conséquence de ne jamais revoir son argent. L’AMF – Autorité des Marchés Financiers – tire la sonnette d’alarme depuis quelques mois déjà : plus d’une trentaine de sites sont passés experts dans l’arnaque aux bitcoins pour déjà plus de 30 millions d’euros. La méthode de ces escrocs est simple : convaincre l’épargnant d’investir rapidement, tant que l’affaire est juteuse, et s’en aller avec le pactole. Comment ne pas se faire avoir ? Les sites sérieux qui proposent réellement l’achat et la vente de bitcoins doivent obligatoirement être inscrits au registre officiel Regafi : Registre des Agents Financiers. L’information est clairement mentionnée sur le site, et une recherche préalable sur la plateforme web du Regafi permet de contrôler le nom de domaine du site. Aussi, les promesses de gains mirobolants doivent alerter sur une très possible arnaque : enregistrer 1 000€ de gain en moins d’une heure par exemple ou tout type de placement « miracle » sent l’arnaque à plein nez ! Dans la même veine, les discours insistants des commerciaux sont des points de vigilance : un vrai conseiller en placement financier ne fait pas de vente forcée, ne met pas la pression à ses clients.
Investir dans le vin, fuyez les escrocs !
Le vin français attire également la convoitise des escrocs. Des sites qui ont pourtant l’air des plus sérieux promettent des rendements annuels de 10% voire 15%. Très alléchant sur le papier. L’épargnant achète virtuellement des caisses de grands crus, il se constitue un portefeuille de bouteilles virtuelles mais ne revoit jamais son argent. Attention car de tels sites sont légions en France et savent y faire en promettant même de se rémunérer seulement en cas de plus-value, ce qui n’est pas vrai. L’arnaque est quasiment toujours incontournable car l’AMF rappelle que seuls les sites disposant d’un numéro d’agrément et d’enregistrement peuvent proposer ce genre de placement en toute légalité. Sauf qu’à ce jour, à peine trois sociétés les ont bel et bien: U’Winevest, La Bergère, Placement U’Winevest. Si aucun numéro d’agrément n’apparaît sur le site, attention aux arnaques ! Prendre le temps de vérifier les informations légales de la société qui est en trame du site web sur les fichiers Orias et Regafi est nécessaire. Aussi, si le commercial du site insiste pour recevoir un versement rapide, par chèque voire pire en lui communiquant ses coordonnées bancaires, le plus sûr est de passer son chemin. De plus, les promesses telles que le fait de gagner de l’argent facilement grâce à un placement réservé aux meilleurs clients sont des signes qui doivent alerter sur une arnaque à venir. A l’inverse, les sites sérieux ne pressent pas leurs clients et ne leur font pas miroiter des rendements records.