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Ces communes proposent de tout petits loyers pour attirer de nouveaux habitants
information fournie par Le Figaro 07/05/2024 à 06:00

Pour proposer de (petites) maisons à louer entre 100 et 250 euros par mois, ce village du Haut-Jura s’appuie sur une formule développée avec succès par une association.

Un concept tout en légèreté: budget réduit pour les locataires, petit habitat et un impact environnemental très limité puisque les constructions sont démontables. Voici le «hameau léger», principe développé par une association du même nom, qui se propose d’accompagner les collectivités dans la «création d’éco-hameaux accessibles financièrement, pour permettre à toutes et tous d’habiter de manière durable et solidaire» , comme elle l’explique sur son site. Actuellement, l’association revendique une vingtaine de projets à des stades divers d’avancement (depuis l’étude jusqu’à la réalisation), dont une bonne partie sont situés en Bretagne et dans les Pays de la Loire . Parmi les plus avancé: Saint-André-des-Eaux (Côtes d’Armor), Plessé (Loire Atlantique), Commana (Finistère) ou encore le Pays de Mormal (Nord).

Le principe séduit jusque dans les montagnes du Jura, comme le montre cette initiative de la commune de La Pesse (Haut-Jura) repérée par France 3 . Comme d’autres villages, l’endroit peine à séduire de nouveaux habitants. Mais plutôt que ces lieux qui n’attirent plus personne et se vident peu à peu, La Pesse est victime de son succès. Entre son cadre de vie, les pistes de ski toutes proches et les sentiers de randonnée, c’est un lieu de villégiature prisé. Résultat: 39% des habitations du village sont des résidences secondaires et il est bien difficile de trouver la moindre maison à moins de 400.000 euros dans le secteur.

Jardin de 200 m²

C’est pourquoi la commune était à la recherche d’une solution à moindre coût pour tout le monde. Le hameau léger pourrait bien séduire de nouveaux habitants sans pour autant obliger le village à artificialiser les sols. Elle mettrait un terrain à disposition mais pourrait le récupérer ultérieurement, vierge de toute construction. Pour l’instant, les pistes de réflexion portent sur des logements qui ne dépasseraient pas 40 m² mais dotés d’un spacieux jardin de 200 m², le tout pour un loyer de 100 à 250 euros par mois. Une première réunion d’information sur le sujet s’est tenue le 30 avril, attirant une centaine de curieux, entre habitants et candidats potentiels à la location. Après une étude de faisabilité de six mois et six mois supplémentaires pour trouver les candidats locataires, le projet pourrait déboucher sur la mise en place de 5 à 10 habitations d’ici 2026.

Au-delà de l’approche low cost et du projet de redynamiser les campagnes, les défenseurs de ces hameaux légers mettent en avant une forme de vie en collectivité. À la manière des habitats participatifs , les futurs locataires sont appelés à créer leur association et à fixer les règles du vivre ensemble sur le terrain, en amont de leur installation. Une façon de garantir l’implication de chacun et le respect des règles qui ont été choisies ensemble.

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