
Comment calculer le reste à vivre ?-loufre-pixabay.jpg
Qu’est-ce que le reste à vivre ?
S’il n’est associé à aucune définition juridique, le reste à vivre est un concept important dans le cadre de l’étude d’une demande de prêt. Exprimé en euros, il s’agit de la portion des revenus permettant aux candidats au crédit de faire face aux dépenses courantes une fois toutes les charges fixes et incompressibles payées. Le reste à vivre permet de régler les dépenses du foyer au quotidien comme la nourriture, l’essence ou les loisirs. Lors d’une demande de prêt, les établissements bancaires étudient les ressources des candidats afin de s’assurer que les mensualités du prêt puissent être honorées tout en leur laissant une marge de manœuvre financière suffisante en cas d’imprévu. Le reste à vivre est ainsi calculé en fonction des ressources financières dont le foyer dispose, ainsi que du montant du prêt demandé. À noter : Si le calcul du reste à vivre peut impacter les demandes de prêt, il en est de même pour la capacité d’endettement. Les banques sont tenues de respecter un taux d’endettement de 35 % maximum – avec une marge de flexibilité sur 20 % des nouveaux crédits. Cela signifie que les candidats à l’emprunt ne peuvent pas consacrer plus de 35 % de leurs revenus mensuels au remboursement de leur crédit.
Le calcul du reste à vivre
Le reste à vivre se calcule donc comme suit : revenus – dépenses incompressibles = reste à vivre. Dans le détail, les revenus pris en compte par les banques comprennent les salaires (ou revenus stables et réguliers sur trois à cinq ans pour les professions libérales, les CDD et chefs d’entreprises) et les pensions de retraite, le cas échéant. Les éventuels revenus locatifs sont également comptabilisés (à hauteur de 70 %), de même que les bourses et allocations familiales. En parallèle, les dépenses incompressibles incluent les loyers (ou la mensualité de crédit à venir, dans le cadre d’un achat). En cas de changement de logement, l’établissement bancaire comptera également le nouveau montant des charges associées (électricité, frais de copropriété, etc.). Les éventuels prêts existants (crédits à la consommation, prêts étudiants, etc.), les pensions alimentaires, les assurances, les mutuelles ou encore les frais de scolarité sont également pris en compte. À noter : Les dépenses incompressibles incluent toutes les dépenses régulières auxquelles les candidats au prêt ne peuvent se soustraire au moment de leur demande.
Quel montant pour le reste à vivre ?
Le montant du reste à vivre exigé varie selon les banques et la composition des ménages. Logiquement, plus le foyer compte de personnes à charge, plus le montant du reste à vivre demandé sera important. Dans le cadre d’une demande de prêt, un reste à vivre élevé permet de rassurer les banques sur la capacité des candidats à rembourser leurs mensualités de crédit tout en démontrant une saine gestion financière.
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