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Crédit immobilier : l’envolée des taux touche aussi les ménages les plus aisés
information fournie par Boursorama avec Newsgene 23/05/2023 à 11:58

Même les clients les plus riches doivent se contenter de conditions d’emprunt légèrement plus favorables que la moyenne du marché. (nattanan23 / Pixabay)

Même les clients les plus riches doivent se contenter de conditions d’emprunt légèrement plus favorables que la moyenne du marché. (nattanan23 / Pixabay)

La remontée des taux de crédit n'épargne personne. Selon des exemples fournis par le courtier Empruntis, les dossiers avec de bons revenus et un apport personnel élevé peineraient à obtenir des taux inférieurs à 3%. De même pour les plus aisés, qui se tourneraient désormais vers l'autofinancement.

Avec la remontée des taux de crédit immobilier entamée depuis début 2022, même les bons dossiers ne semblent plus réussir à faire rêver les banques. Alors que les clients avec un important apport personnel et des revenus confortables pouvaient obtenir des taux à 1 % voire moins avant 2022, ils peinent aujourd’hui à décrocher des taux inférieurs à 3 %. Une situation qui concerne aussi les ménages les plus aisés, rapporte Les Echos .

L'apport personnel pas intégré au calcul

Le courtier Empruntis a ainsi donné plusieurs illustrations récentes. A Montpellier, un couple gagnant 6 300 euros par mois, avec un apport de 390 000 euros pour acheter leur résidence principale à 700 000 euros, a obtenu un crédit à 3,19 % sur 25 ans. C’est à peine moins que le taux moyen des barèmes des banques de la région Occitanie (3,40 %).

Ainsi, de façon générale, peu importent les conditions, les taux seraient bien souvent bloqués à 3 %. En effet, selon Agathe Ritzler, directrice de l'agence de courtage IN & FI Rambouillet, aucune banque « n'intègre de variation de taux en fonction du niveau d'apport et de l'épargne résiduelle » . Seuls le niveau de revenus, la durée du crédit et parfois la nature de l’employeur du demandeur seraient pris en compte dans les grilles des banques.

Une situation similaire pour les plus aisés

Par conséquent, même les clients les plus riches doivent se contenter de conditions d’emprunt légèrement plus favorables que la moyenne du marché. Par exemple, un client gagnant 40 000 euros par mois, avec des revenus fonciers, sans crédit en cours, et avec un million d’euros d’apport personnel, a récemment obtenu après négociation du 2,60 % sur 20 ans pour sa nouvelle résidence principale.

Face à ce phénomène, les clients les plus aisés sont donc de plus en plus nombreux à préférer acheter comptant, car la déduction fiscale des intérêts d'emprunt serait aujourd’hui devenue insuffisante pour contrebalancer la hausse des taux. De plus, de nombreux vendeurs seraient devenus réticents à signer un compromis avec un acquéreur souhaitant passer par le crédit.

1 commentaire

  • 23 mai 16:14

    on ne va qd meme pas plaindre les riches ?? ! !


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