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Immobilier : ce que les acheteurs vont devoir payer après la hausse des frais de notaire
information fournie par Boursorama avec Newsgene 15/04/2025 à 11:49

Un bien immobilier de 100 m2 coûtera 4 700 euros plus cher à Paris. (Illustration) (Samuilawfirm / Pixabay)

Un bien immobilier de 100 m2 coûtera 4 700 euros plus cher à Paris. (Illustration) (Samuilawfirm / Pixabay)

De nombreux départements ont décidé d’augmenter les frais de notaire pour faire face à la baisse des transactions immobilières. Ces hausses, qui s’appliquent depuis le 1er avril, dès le mois de mai ou encore en juin, représenteront un surcoût non négligeable pour les acheteurs.

Pour faire face à la chute des transactions immobilières ces trois dernières années, les départements ont la possibilité, grâce à la loi de finances 2025, d’augmenter les droits de mutation à titre onéreux (DMTO), également appelés « frais de notaire », de 0,5 point. La part que touchent les collectivités sur les DMTO représente en effet une de leurs principales recettes fiscales. Voici ce que ces mesures risquent de coûter aux acheteurs de biens immobiliers, selon une récente étude de Seloger, relayée par BFM Immo , mercredi 9 avril 2025.

500 euros par tranche de 100 000 euros

Pour l’heure, seuls quelques départements, comme les Alpes-Maritimes ou l’Eure, n’ont pas souhaité augmenter les frais de notaire. Plusieurs l’ont déjà fait au 1er avril, ou prévoient de le faire dès le 1er mai. D’autres encore sont en réflexion et pourraient appliquer la hausse au 1er juin.

Dans les faits, « cette application entraîne un surcoût de 500 euros par tranche de 100 000 euros » pour les secundo-accédants dans l’ancien. Les primo-accédants et le marché du neuf ne sont quant à eux pas concernés. « Concrètement, pour un bien de 300 000 euros, l’acquéreur devra débourser 1 500 euros supplémentaires dans les départements ayant adopté la hausse » , indique l’étude. Dans le détail, un bien immobilier de 100 m2 coûtera ainsi 4 700 euros plus cher à Paris, 2 200 euros à Lyon et 1 880 euros à Rennes.

Des hausses contreproductives ?

Selon SeLoger, ces augmentations auront forcément pour conséquence de ralentir davantage le marché immobilier. Ainsi, les hausses pourraient même se révéler contreproductives pour les départements. « Alourdir le coût des transactions pourrait freiner les futures acquisitions et, paradoxalement, réduire les recettes attendues » , précise l’étude. Celle-ci préconise plutôt une augmentation progressive de la taxe foncière.

8 commentaires

  • 15 avril 21:32

    Tout a fait daccord

    Il fait inciter les gens a depenser utilement (les trucs fabriqués en France) et arrêter de taxer pour combler les trous

    Ça va très mal finir autrement

    Et bien sûr il faut arrêter de gaspiller


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