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Impôts : ventes, locations, covoiturage… Doit-on déclarer ses revenus complémentaires ?
information fournie par Boursorama avec Newsgene 17/04/2025 à 15:27

Les ventes de produits de seconde main doivent être déclarées dès lors qu’elles dépassent 2 000 euros par an, ou lorsque plus de 30 transactions ont été effectuées. (Illustration) (FANCYCRAVE1 / PIXABAY)

Les ventes de produits de seconde main doivent être déclarées dès lors qu’elles dépassent 2 000 euros par an, ou lorsque plus de 30 transactions ont été effectuées. (Illustration) (FANCYCRAVE1 / PIXABAY)

De plus en plus de Français comptent sur des revenus issus de l’économie collaborative, comme la vente de vêtements ou la location saisonnière, pour boucler leurs fins de mois. Il est souvent nécessaire de les déclarer, même s’ils sont rarement imposables.

La campagne de déclaration des revenus 2024 s’est ouverte le 10 avril et s’achèvera six à huit semaines plus tard, en fonction du département de résidence des contribuables. Si de nombreux Français focalisent leur attention sur leurs salaires, leurs crédits d’impôt ou leurs revenus immobiliers, il ne faut pas pour autant oublier l’argent perçu grâce aux diverses plateformes de l’économie collaborative. Comme le rapporte Le Parisien , ces sommes doivent souvent être déclarées à l’administration fiscale.

Vente et location de biens

En ce qui concerne les ventes de produits de seconde main, très populaires depuis l’avènement de sites comme Vinted, Leboncoin ou eBay, elles doivent être déclarées dès lors qu’elles dépassent 2 000 euros par an, ou lorsque plus de 30 transactions ont été effectuées. En théorie, les plateformes doivent elles-mêmes informer l’administration fiscale et prévenir les vendeurs qui se trouvent dans cette situation, en leur envoyant un e-mail récapitulatif de leurs ventes avant le 31 janvier. La vente d’objets personnels n’est en revanche imposable que si elle dépasse 5 000 euros (meubles, objets d’électroménager et automobiles sont exonérés), ou si le prix de la revente est supérieur au prix d’achat.

Du côté des locations saisonnières, dont Airbnb est devenu le champion, il est également nécessaire de déclarer les revenus locatifs de votre résidence principale ou secondaire, mais ceux-ci ne seront soumis à l’impôt que s’ils dépassent 760 euros par an. Si la location se réduit à une ou plusieurs pièces de leur habitation principale, les propriétaires sont exonérés d’impôt, dès lors que les espaces loués sont considérés par le locataire comme sa résidence principale ou temporaire, et que les prix restent raisonnables.

Éviter les majorations

Les Français qui utilisent des plateformes de location de véhicules, comme OuiCar ou Getaround, doivent eux aussi déclarer chaque euro gagné, mais l’impôt n’intervient qu’à partir de 305 euros de revenus annuels. Ceux qui proposent des trajets sur BlaBlaCar n’ont en revanche pas à déclarer leurs gains, du moment que les frais d’essence et de péage ont été répartis avec les passagers. De manière générale, pour tous ces revenus, si un bénéfice est réalisé, il doit impérativement être déclaré. A savoir : leur dissimulation volontaire peut engendrer une majoration de 40 % en cas de « manquement délibéré » , voire de 80 % « en cas de manœuvre frauduleuse » .

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