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Le retour du plein emploi en 2025, c’est possible !
information fournie par Boursorama avec LabSense 20/08/2019 à 08:30

Le cabinet d’études économiques Xerfi démontre dans sa dernière étude que le retour du plein emploi en 2025 en France est une possibilité qui n’a rien d’irréalisable, au contraire même. L’organisme avance pour cela deux arguments majeurs.

iStock-Erik_V

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Le plein emploi en France, une Arlésienne ?

Cela fait plus de quarante années à présent que les gouvernements successifs annoncent un taux de chômage presque égal à zéro pour cent en France sur le moyen terme. Une promesse qui n’a pour l’heure jamais été tenue et qui fait penser à juste titre qu’il s’agit d’une Arlésienne de plus. L’actuel président de la République Emmanuel Macron en avait également fait la promesse durant la dernière campagne présidentielle, en fixant même une date butoir : 2025. Pour y parvenir, le président avait toutefois prévenu qu’une étape intermédiaire à 7 % de taux de chômage en 2022 serait la règle. Mais à moins de trois années de ce premier cap à franchir, le taux de chômage s’élève en 2019 à 8,9 % en début d’année selon l’Insee. Le pays parviendra-t-il à atteindre le plein emploi attendu et annoncé ? Le cabinet d’études et d’analyses économiques Xerfi affirme dans une étude récente que cet objectif est tout à fait atteignable, Olivier Passet le directeur des synthèses avançant même qu’il est « beaucoup moins héroïque qu’il n’y paraît ». Et ce car « deux éléments ont changé en profondeur sur le marché du travail ».   Le premier facteur qui pourrait bien conduire la France sur le chemin du plein emploi dès 2025 est celui de la démographie. L’accroissement de la population en âge de travailler est tel qu’elle contrebalancera le taux de chômage. Le fait est que le nombre de personnes âgées de 15 à 65 ans et de 20 à 65 ans n’augmente ni ne diminue depuis 2010 tandis qu’elle se développait de l’ordre de 200 à 300 000 personnes par année au cours des années 2000 à 2008. Ce qui implique pour Olivier Passet qu’« aujourd’hui, à taux d’activité constant, la stagnation de l’emploi ne fait plus ou quasiment plus augmenter le chômage en valeur absolue ».

Une croissance économique suffisante

À ce premier facteur lié à la démographie de la France s’en ajoute un second : le taux de croissance économique. Selon l’étude de Xerfi, l’économie hexagonale est créatrice d’emplois dès que la barre de 1 % de croissance est atteinte, voire franchie tandis qu’il fallait qu’elle se situe plutôt aux alentours de 1,5 voire 2 % il y a dix ans de cela. Or, la croissance actuelle de la France est justement égale à 1,1 % en moyenne depuis près d’un an demi. Aussi, selon ces calculs, atteindre un taux de chômage au plus bas, soit vers 5 %, d’ici 2025 est une hypothèse de plus en plus réaliste. Reste que de telles prévisions se concrétiseraient dans la mesure où aucune crise économique et financière n’adviendrait comme cela a été le cas en 2008 et que le taux de croissance de la France demeurerait bel et bien à 1,5 % en moyenne. Chose qui, pour Olivier Passet, « n’a rien d’exceptionnel ».

1 commentaire

  • 20 août 08:52

    PROPAGANDE!cf halo chômage INSEE, cf PIB, cf éco mondiale


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