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Retraite à 65 ans : les précisions d'Emmanuel Macron sur son projet de réforme
information fournie par Boursorama avec Newsgene 29/03/2022 à 09:00

Emmanuel Macron souhaite reculer l'âge légal de la retraite à 65 ans.  (Pixabay / Alexas_Fotos)

Emmanuel Macron souhaite reculer l'âge légal de la retraite à 65 ans. (Pixabay / Alexas_Fotos)

Invité de « Dimanche en politique » sur France 3 le 27 mars, Emmanuel Macron est revenu sur l'une de ses principales propositions : le recul de l'âge légal de la retraite à 65 ans. Le candidat à sa propre réélection à l'Élysée a précisé qu'il lancerait une concertation au début du quinquennat et qu'il prendrait en compte la pénibilité des carrières.

C'est l'un des points phares de son programme : Emmanuel Macron souhaite reculer l'âge légal de la retraite à 65 ans. Invité de Dimanche en politique sur France 3 le 27 mars, le Président-candidat a précisé les contours de son projet, promettant « de lancer une concertation de manière apaisée » sur la réforme dès qu'il sera réélu.

La promesse d'une concertation

Pour le chef de l'Etat, il est nécessaire d'avancer, malgré la crise du Covid-19 et la guerre en Ukraine. La réforme des retraites est nécessaire si on veut financer l'autonomie des seniors et relever la pension minimale à taux plein à 1 100 euros, autres promesses du programme d'Emmanuel Macron.

« Je conviens » que cette réforme n'est pas facile, mais « ce n'est facile sur rien » , a estimé le président de la République. « Je veux faire les choses avec calme, avec bienveillance, c'est pour ça que je n'ai pas lancé de telles réformes il y a quelques mois » , a-t-il assuré.

Prendre en compte la pénibilité

Hors de question de créer des régimes spéciaux pour Emmanuel Macron, qui confirme par ailleurs sa volonté de « prendre en compte la pénibilité des carrières » . Il souhaite aussi tenir compte « des carrières longues » ainsi que « des métiers fatigants, physiquement ou nerveusement » , citant les travailleurs des abattoirs et les enseignants, pour qui « il est parfois dur dans certaines classes d'aller jusqu'à 65 ans » .

Pour tous ces cas, « on va adapter les fins de carrière par la négociation » , a-t-il affirmé sur France 3 . Interrogé sur « le risque de remettre les Français dans la rue » , au vu de l'hostilité des syndicats, il a jugé que celui-ci existe mais que pour convaincre « il faut expliquer pourquoi » .

23 commentaires

  • 02 avril 13:19

    Le problème est la , personne ne veux assumer et transférer la dette sur ceux qui ne peuvent se défendre les enfants c'est pas bien. La seule chose que je peux dire à mon fils de 2 ans:  « pour moi c'est trop tard, fuis je serais là pour t'épauler et te préparer  ». Lorsque ceux qui ne donnent rien sont majoritaires ..... il n'y a plus d'espoir dans un suffrage universel


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