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Vers un raz-de-marée de passoires thermiques sur le marché immobilier ?
information fournie par Boursorama avec Newsgene 20/01/2023 à 09:30

Actuellement, les passoires énergétiques représentent 8 % des biens à vendre dans en France. (Schluesseldienst / Pixabay)

Actuellement, les passoires énergétiques représentent 8 % des biens à vendre dans en France. (Schluesseldienst / Pixabay)

Face aux mesures prises pour lutter contre la prolifération des passoires thermiques, le marché de l'immobilier pourrait être inondé de biens de ce type. Mais pour l'heure, aucun phénomène d'ampleur n'a encore été constaté, bien que ces passoires thermiques ne cessent de perdre de la valeur dans certaines villes.

La mise en place progressive de mesures pour lutter contre les passoires énergétiques - à savoir les logements classés F et G dans le cadre du diagnostic de performance énergétique - pourrait inciter certains propriétaires à s'en débarrasser. Selon une étude publiée par le réseau Guy Hoquet, aucune vague de ventes de ce type de bien n'a encore été constatée mais certaines évolutions commencent à se faire sentir au niveau local, rapportent nos confrères de BFMTV .

22 % de passoires énergétiques en vente à Paris

Actuellement, les passoires énergétiques représentent 8 % des biens à vendre dans l'Hexagone, soit la même valeur qu'il y a un an. Cependant, environ un tiers des annonces de biens n'affichent toujours pas d'étiquette énergétique, ce qui peut laisser penser que la proportion de passoires énergétiques est plus importante.

Selon les communes, des écarts significatifs existent sur ce marché de l'immobilier. A Paris, les passoires énergétiques représentent 22 % des biens à vendre, contre 15 % à Dijon ou Rouen. A Montpellier, Marseille, Nice et Toulon, ce taux n'est que de 5 % et même de 2,5 % à Perpignan.

Des biens vendus en moyenne 10 % moins chers

Si aucune vague massive de ventes n'est constatée sur le marché immobilier, ces passoires thermiques ne cessent cependant de perdre de la valeur. En moyenne, ces biens sont 10 % moins chers que les logements avec de meilleures performances énergétiques.

Mais dans certaines villes, à l'instar d'Avignon, la décote peut atteindre près de 30 % ou encore 15 % à Nîmes ou Montauban tandis qu'elle n'est que de 3 % à Paris. Enfin, à Bordeaux, Rennes, Orléans ou encore Angers ces biens ne subissent aucune décote.

12 commentaires

  • 22 janvier 15:22

    Suite Bref le principal problème actuel sera de trouver des employés formés dans ce domaine et là c'est perdu d'avance et beaucoup vont se faire avoir comme d'habitude


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