Le debrief Bourse du 29 septembre : attentiste, le CAC 40 finit en légère baisse
information fournie par Boursorama 29/09/2020 à 18:10

Drôle de séance à Paris. Plutôt en dents de scie, même si le CAC 40 s'est affiché dans le rouge pendant presque toute la séance. Il finit en léger repli de 0,23% vers les 4.832 points.

Outre-Atlantique, tendance contrastée selon les indices. Il faut dire que les investisseurs attendent, un peu fébrilement, le premier débat présidentiel de 90 minutes ce soir entre Donald Trump et Joe Biden (ca se passe à 1h du matin heure française pour les noctambules). Le Dow Jones recule de 0,47% vers les 27.453 points à 17h45 quand le Nasdaq gagne 1,8% vers les 11.114 points.

A noter quand même que la confiance du consommateur s'est nettement améliorée en septembre, L'indice du Conference Board progresse de 15,5 points à 101,8 en septembre meilleur niveau depuis janvier 2019.

Valeurs en hausse

Le moins qu'on puisse dire c'est que Tarkett n'est pas resté collé au plancher. Le spécialiste des revêtements de sol a annoncé que sa marge brute d'exploitation ajustée devrait finalement être en ligne avec celle de 2019, soit 9,4%. Une bonne surprise très bien accueillie par les investisseurs. Après avoir relevé son opinion de neutre à achat et sa cible de 11 à 14 euros lundi, Oddo BHF a une nouvelle fois rehaussé son objectif de cours à 15 euros cette fois-ci.

Derrière, on retrouve Nexans et Sartorius Stedim qui reprend sa hausse après avoir été porté par des recommandations d'analystes favorables en fin de semaine dernière. Le titre a gagné plus de 100% depuis le début de l'année.

Sur le CAC 40, c'est Essilorluxottica qui fait la course en tête

A noter enfin sur le SRD, la hausse de 18% de la "penny stock" Europcar dans de gros volumes avec plus de 7 millions de titres échangés.

Valeurs en baisse

Prises de bénéfices logiques sur Genfit après la forte hausse de la biotech hier. Derrière on retrouve Elior, Natixis et Casino

D'ailleurs, sur le CAC 40, financières et valeurs de l'auto sont à nouveau attaquées, à l'image de Renault, Peugeot, Société Générale et BNP Paribas. Pour expliquer en partie le repli des bancaires, une note de HSBC qui a abaissé son objectif de cours sur BNP Paribas de 41 à 38 euros et sur Société Générale de 14 à 12 euros.

LG (redaction@boursorama.fr)