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Immobilier : quels sont les risques de la VEFA ?
information fournie par Boursorama avec LabSense 09/03/2025 à 08:30

Acheter un bien en VEFA (Vente en l’État Futur d’Achèvement) offre de nombreux avantages, mais ce type d’investissement n’est pas sans risques. Retards de livraison, malfaçons, faillite du promoteur… Quels sont les dangers à anticiper et comment s’en prémunir ?

Immobilier : quels sont les risques de la VEFA ? / iStock.com - JARAMA

Immobilier : quels sont les risques de la VEFA ? / iStock.com - JARAMA

Les avantages de la VEFA

La Vente en l'État Futur d'Achèvement (VEFA) est un mode d'acquisition qui séduit de nombreux acheteurs. Elle permet d’acheter un bien immobilier neuf avant même sa construction, avec la garantie de bénéficier d’un logement aux normes les plus récentes et d’équipements modernes. La VEFA présente des avantages financiers, comme des frais de notaire réduits et un prêt à taux zéro pour certains acquéreurs, mais aussi une meilleure efficacité énergétique et une certaine flexibilité dans l’agencement du bien. Toutefois, cette formule n’est pas sans risques, et les futurs propriétaires doivent s’y préparer.

Attention aux risques de retard

Parmi les principaux dangers figure le retard de livraison. Même si le contrat prévoit une date de remise des clés, divers aléas peuvent survenir : intempéries, pénuries de matériaux, grèves ou encore recours liés au permis de construire. Ces retards peuvent avoir de lourdes conséquences financières pour l’acheteur, notamment si celui-ci doit continuer à payer un loyer tout en remboursant un crédit immobilier. Dans certains cas, des indemnités sont prévues, mais elles ne couvrent pas toujours l’ensemble des frais engagés.

Le risque lié au promoteur

Un autre risque majeur réside dans la solidité financière du promoteur. Une faillite en cours de construction pourrait mettre en péril l’achèvement du bien. Pour s’en prémunir, il est essentiel de vérifier que le contrat inclut une garantie financière d’achèvement. Cette assurance oblige un tiers, souvent une banque ou un assureur, à financer la fin des travaux en cas de défaillance du promoteur. Une garantie de remboursement existe également, permettant de récupérer les sommes déjà versées si le projet venait à être annulé.

Le risque lié à la conformité

La conformité du bien livré représente également un enjeu crucial. L’acheteur peut se retrouver avec un logement qui ne correspond pas exactement aux plans initiaux, que ce soit en termes de matériaux, de dimensions ou de qualité des finitions. Heureusement, plusieurs garanties légales protègent les acquéreurs. La garantie de parfait achèvement impose au promoteur de corriger les défauts signalés dans l’année suivant la remise des clés. La garantie biennale couvre les équipements défectueux durant deux ans, tandis que la garantie décennale protège contre les dommages compromettant la solidité de l’ouvrage pendant dix ans. Cependant, ces recours nécessitent parfois des démarches longues et fastidieuses.

Le risque lié au prix de vente

Un autre danger concerne l’augmentation du prix de vente. Bien que le tarif soit fixé dans le contrat de réservation, une clause de révision peut être intégrée, permettant une hausse en cas d’augmentation des coûts de construction. Si cette hausse dépasse 5 % du prix initial, l’acheteur peut toutefois renoncer à son acquisition et récupérer son dépôt de garantie. De même, des modifications majeures du projet, entraînant une perte de valeur supérieure à 10 %, peuvent justifier une annulation de la vente. Il est recommandé aux acquéreurs de scruter attentivement les clauses contractuelles, notamment celles relatives aux pénalités de retard, aux conditions de résiliation ou encore aux garanties. L’accompagnement par un notaire ou un avocat spécialisé peut être un atout précieux pour éviter les mauvaises surprises et sécuriser son investissement.

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