
Les gendarmes sont intervenus à son domicile et ont saisi le véhicule, pourtant acheté en toute légalité. (Illustration) (Tianya1223 / Pixabay)
Un habitant des Alpes-Maritimes s'est offert en avril 2023 une Mercedes d'occasion à quelques années de son départ en retraite. Mais le véhicule a rapidement été saisi par les gendarmes, car il avait fait l'objet d'un vol et d'une escroquerie avant d'être vendu à la concession où l'homme l'a acquis. Ce dernier n'a même pas pu être remboursé.
Plus de 50.000 euros dépensés, mais aucune voiture dans le garage. Un homme s'est fait confisquer la Mercedes qu'il s'était offerte seulement quelques mois après son acquisition, à cause d'une escroquerie survenue quelques semaines auparavant, rapporte Nice-Matin , samedi 12 avril 2025.
La voiture saisie deux mois plus tard
Le 26 avril 2023, ce kinésithérapeute proche de la retraite s'est acheté une Mercedes C.220.CDI dans une concession du Cannet (Alpes-Maritimes) pour plus de 51.000 euros . L'homme était justement passé par une concession pour éviter les problèmes liés à la vente entre particuliers sur les sites de petites annonces.
Mais deux mois plus tard, les gendarmes sont intervenus chez lui et ont saisi le véhicule, pourtant acheté en toute légalité. Le soignant a même été convoqué à la gendarmerie pour remettre les clés et la carte grise. En cause: une escroquerie concernant la voiture avant sa revente et son arrivée dans la concession.
Une demande de remboursement rejetée
La Mercedes avait en effet été vendue à plusieurs reprises les mois précédents. Un escroc avait profité d'une location en leasing pour falsifier la carte grise, passer pour son propriétaire officiel et revendre le véhicule à une autre société, avant de disparaître. En achetant la voiture, la concession ignorait tout de son passé douteux et de son statut de bien volé.
Résultat : «Je me suis soudain retrouvé sans véhicule , explique le kinésithérapeute. J'ai dû emprunter la voiture d'un ami pour me rendre quotidiennement à mon travail.» Pire encore, l'homme s'est vu refuser sa demande de remboursement par la concession, qui avait réalisé la vente de bonne foi. La justice a confirmé cette décision. La victime espère encore obtenir gain de cause au civil, et a dû acheter un autre véhicule pour se déplacer.