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Vélo électrique ou VAE: comment s’y retrouver?
information fournie par Le Particulier pour Conso 31/07/2024 à 08:30
Temps de lecture: 3 min

Il existe des différences aussi bien techniques que réglementaires entre vélo électrique et vélo à assistance électrique. ( crédit photo : Shutterstock )

Il existe des différences aussi bien techniques que réglementaires entre vélo électrique et vélo à assistance électrique. ( crédit photo : Shutterstock )

On confond parfois vélo électrique et vélo à assistance électrique (VAE). Or, ces deux engins sont différents et répondent à des règles d’usage très strictes. Mode d’emploi de ces deux-roues.

Vélo électrique et vélo à assistance électrique (VAE): quelles différences?

C’est le phénomène de mode du moment. Le vélo électrique est depuis peu le moyen de transport électrique le plus vendu en France selon les données de l’Union Sport et Cycles publiées en juin 2024 (43% des ventes de véhicules électriques). Il ne faut cependant pas le confondre avec son cousin, le vélo à assistance électrique (VAE). Pour ce dernier, le moteur, alimenté par une batterie rechargeable, fonctionne seulement lorsque l’usager pédale. Il ne peut pas rouler seul, sans un minimum d’effort physique de la part du détenteur du vélo. De plus, la vitesse des VAE est bridée à 25 km/h. Le vélo électrique “classique”, peut, lui rouler sans effort physique. La vitesse maximale est estimée à 45 km/h. On parle alors de speed bike. Une telle puissance explique la différence d’autonomie entre les deux types de deux-roues. L’autonomie des VAE est comprise entre 60 et 70 km quand celle des speed bikes va généralement de 40 à 50 km.

Une réglementation qui diffère

D’un point de vue réglementaire, le vélo électrique entre dans la catégorie des cyclomoteurs, contrairement au VAE. Cette différence a son importance. Si les VAE peuvent circuler sur les pistes cyclables, ce n’est pas le cas des vélos électriques “classiques”. Non seulement ils doivent circuler sur route, mais leur propriétaire doit pouvoir justifier d’une immatriculation et posséder une carte grise et des rétroviseurs. Le port du casque est obligatoire, quand sur le VAE il est fortement recommandé (obligatoire pour les enfants de moins de 12 ans). De plus, les conducteurs de moins de 14 ans doivent avoir un permis spécial. Le conducteur d’un vélo électrique dépassant les 45 km/h doit disposer d’un permis de conduire A, B ou AM. En cas de contrôle, le cycliste devra présenter ce papier aux autorités. Une autre différence a son importance: le prix. Les speed bikes d’entrée de gamme coûtent environ 1.800 euros pour les modèles les moins puissants (entre 25 km/h et 35 km/h). Le modèle EUENI FXH009 Pro est proposé sur le site de la Fnac (partenaire The Corner *) à 999 euros au lieu de 1.699 euros . Certains vélos peuvent aller jusqu’à 70 km/h et leur prix est estimé autour des 3.000 euros pour les moins chers. A contrario, le prix d’un VAE tourne, selon la marque, entre 1.300 et 2.500 euros . Le Neomouv Sinapia est par exemple proposé à 899 euros au lieu de 1.849 euros chez Decathlon.

Faire assurer son vélo électrique

Enfin, côté assurance, la règle n’est pas la même. Un propriétaire de vélo électrique doit avoir une assurance et être en mesure de la présenter en cas de contrôle. Cette dernière doit comprendre a minima une responsabilité civile en cas d’accident. Pour assurer un deux-roues, les personnes nées après le 1er janvier 1988 doivent disposer du permis AM (cyclomoteur inférieur à 50 cc). Pour les autres, les permis A (moto) ou B (voiture) suffisent. Les VAE, eux, ne nécessitent pas d’assurance pour circuler. Il est toutefois conseillé d’avoir au moins une assurance responsabilité civile (RC). Cette dernière est souvent incluse dans le contrat d’assurance multirisque habitation. La RC permet de couvrir les dommages causés à un tiers par le conducteur du VAE.

Les Français, dingues de vélo

C’est l’une des tendances marquantes de l’après-confinement: le boom du vélo. Entre 2019 et 2023, les passages de vélos ont augmenté de 37% au niveau national, selon les données de l’Observatoire de l’association Vélo et Territoires. Ce réseau, créé en 1999, constate une hausse de l’usage de vélo de 40% en milieu urbain. D’après l’Union Sport et Cycles, il s’est vendu un peu plus de 2,2 millions de deux-roues en 2023. Le vélo à assistance électrique (VAE) se taille d’ailleurs la part du lion sur ce marché (61% des ventes en 2023 contre 45% en 2019).

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