
Pensé pour coller à la tendance healthy tout en adoptant un positionnement « trendy », Yass tire son nom du mot issu du langage urbain « yassification », qui désigne l’action d’embellir ou d’améliorer quelque chose. (BelgPix / Pixabay)
Et si déboucher une canette ne rimait plus avec culpabilité ? Longtemps associés à la malbouffe et à l’obésité, les sodas voient arriver un nouveau concurrent baptisé Yass, bientôt distribué chez Carrefour, selon Capital . Cette boisson gazeuse s’inscrit dans la tendance des boissons fonctionnelles, aux côtés des energy drinks et des solutions fermentées, mais se distingue sur un segment encore peu investi en France : le soda prébiotique.
Pensé pour coller à la tendance healthy tout en adoptant un positionnement « trendy », Yass tire son nom du mot issu du langage urbain « yassification », qui désigne l’action d’embellir ou d’améliorer quelque chose. Une philosophie qui se reflète dans la composition du produit : seulement six ingrédients - eau gazéifiée, sucre, jus de fruits, arômes naturels, vinaigre de cidre et inuline de chicorée. Aucun édulcorant, aucun conservateur. Et surtout, une promesse : 60 % de sucre en moins que les sodas classiques, avec seulement 3,3 grammes de sucre pour 100 ml, contre plus de 10 g chez Coca-Cola.
À la conquête du marché français
Les deux composants stars, l’inuline de chicorée et le vinaigre de cidre, sont reconnus par l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) pour leurs effets bénéfiques sur le microbiote intestinal, la digestion, et même l’immunité. Des propos modérés toutefois par le docteur Jimmy Mohamed, chez nos confrères de RTL , qui invite à se méfier des discours des industriels, et plaide plutôt pour le café, le thé, le lait ou le lait fermenté, pour favoriser sa santé intestinale. Reste un obstacle : le prix. Comptez 1,79 € la canette de 33 cl, contre environ 0,70 € pour un Coca-Cola classique.
Déjà très populaires aux États-Unis - un marché estimé à près d’un milliard d’euros - les sodas prébiotiques s’apprêtent à conquérir la France. Le groupe Solinest, qui commercialise Yass, estime le potentiel du marché hexagonal à 200 millions d’euros, alors que les Français consomment en moyenne 50 litres de boissons sucrées par an.