
Comment atteindre le statut de rentier ? / iStock.com - Alones Creative
Des revenus passifs bien ciblés
Être rentier, c’est vivre de ses rentes, autrement dit des revenus générés par des investissements. Ces rentes peuvent provenir de plusieurs sources comme des loyers, des intérêts, des dividendes ou encore des retraits programmés d’un contrat d’assurance-vie. L’objectif n’est pas d’enrichir son patrimoine pour le plaisir, mais de le faire fructifier pour en tirer des revenus réguliers et durables. Contrairement au salaire, ces revenus sont dits passifs, c’est-à-dire qu’ils tombent sans que vous ayez à travailler activement pour les percevoir au quotidien.
Tout part du capital ou de la capacité à le constituer
L’une des premières étapes vers le statut de rentier consiste à évaluer son capital de départ. Il n’est pas nécessaire d’être millionnaire, mais un minimum est requis pour investir. Pour ceux qui n’ont pas de capital conséquent, la clé réside dans la capacité à épargner ou à emprunter intelligemment. C’est un jeu d’équilibre : savoir combien on peut mettre de côté chaque mois et pendant combien de temps. Plus l’effort d’épargne est important et constant, plus l’accès à des placements rentables devient envisageable. Il ne s’agit pas seulement d’économiser, mais de placer son argent au bon endroit, au bon moment.
Immobilier, placements financiers… les bons leviers d’action
Pour investir son capital, l’immobilier reste une voie privilégiée. Qu’il s’agisse d’un investissement locatif classique, de location meublée non professionnelle ou de SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier), les loyers perçus peuvent rapidement constituer une source de revenus réguliers. L’immobilier géré, comme les résidences étudiantes ou les EHPAD, offre aussi l’avantage d’une gestion simplifiée via un bail commercial. Mais il ne faut pas négliger les produits financiers. L’assurance-vie, par exemple, permet de se constituer une épargne sur le long terme avec une fiscalité avantageuse après huit ans. Le PEA (Plan d’Épargne en Actions), quant à lui, donne accès aux marchés boursiers européens, avec des gains exonérés d’impôt au bout de cinq ans. Ces deux enveloppes sont complémentaires et peuvent offrir une rente progressive sous forme de rachats partiels ou de dividendes, selon les choix d’allocation. À condition d’y investir régulièrement, de comprendre les supports choisis, et surtout de laisser le temps jouer en sa faveur. Les plus patients sont souvent les mieux récompensés.
La stratégie est essentielle pour limiter les risques
Devenir rentier, ce n’est pas fuir le risque, mais le gérer. Chaque type d’investissement comporte son lot d’aléas, qu’il s’agisse de la volatilité des marchés financiers, de la fiscalité changeante ou d’un locataire mauvais payeur. C’est pourquoi une bonne diversification et une stratégie sur mesure sont indispensables. Se précipiter sur un placement sans le comprendre, vouloir des rendements trop rapides ou sous-estimer les charges liées à la gestion sont autant d’erreurs à éviter. Mieux vaut un rendement modeste mais stable, qu’un placement miraculeux qui tourne mal.
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