
Il est possible d'obtenir un prêt immobilier sans apport, notamment si l'on est jeune. (© Adobestock) )
L’obtention d’un crédit immobilier n’a rien d’une promenade de santé. Sans apport personnel, cela devient un véritable parcours du combattant. Mais il est possible d’en sortir victorieux.
Le Haut conseil de stabilité financière (HCSF) va rendre contraignantes ses recommandations aux banques en matière de crédit immobilier à compter du 1er janvier 2022.
Celle-ci stipulent notamment que les emprunteurs ne peuvent souscrire un emprunt que si le remboursement des mensualités de celui-ci (assurance emprunteur incluse) n’excède pas 35% de leurs revenus nets, contre 33% auparavant. Ils ne peuvent pas non plus s’endetter au-delà de 25 ans, ou 27 ans en cas d’emménagement tardif (par exemple dans un logement neuf).
Dérogations à gogoLe régulateur précise toutefois que les établissements bancaires pourront continuer de déroger à ces recommandations dans 20% des cas, notamment pour les projets d’acquisition de résidence principale. Formellement, il n’oblige pas les banques à refuser les dossiers sans apport personnel, même si un apport d’au moins 10% du prix d’achat du logement est généralement exigé.
Nombre d’établissements profitent de la tolérance du régulateur : le dernier rapport de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) indique que 24,2% des prêts immobiliers octroyés en 2020 étaient supérieurs à 100% du prix du logement.
Cela signifie que des emprunteurs ne disposant pas d’apport personnel, ou d’une somme insuffisante, ont pu faire financer par leur banque une partie ou la totalité des «frais de notaire», d’agence immobilière, de
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