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Concubinage, PACS, mariage : comment bien gérer son argent ?
information fournie par Boursorama avec LabSense 12/12/2017 à 08:45

Si vous êtes en couple et selon le contrat qui vous unit, différentes options s'offrent à vous pour gérer votre argent. Comptes en banque et épargne mis en commun peuvent rapidement devenir problématiques en cas de séparation ou de décès. Des soucis peuvent survenir aussi en cas de dettes. C'est pourquoi il est bon de savoir où l'on met les pieds et son argent, lorsque l'on vit à deux.

Concubinage, PACS, mariage : comment bien gérer son argent ? / iStock.com - LittleBee80

Concubinage, PACS, mariage : comment bien gérer son argent ? / iStock.com - LittleBee80

Le régime de la communauté légale ou la séparation de biens

Si vous êtes marié, il existe deux régimes : celui de la communauté légale et celui de la séparation de biens. Si vous ne signez aucun contrat de mariage, c'est le premier régime qui prévaudra. Il implique que toutes les sommes gagnées par le couple au cours du mariage (salaires, revenus de l'épargne, etc.) appartiennent à 50% aux deux époux, même si un seul des deux gagne effectivement de l'argent.
Vous pouvez sinon opter pour le régime de séparation, que vous devrez stipuler dans le contrat de mariage. Dans ce cas, aucune communauté ne prévaut et chacun garde ce qu'il gagne. Ce régime s'applique également aux couples pacsés sous le régime légal des concubins.
Les couples pacsés peuvent aussi choisir, dans la convention de PACS initiale, ou dans la convention modificative, de se soumettre au régime de l'indivision. Ainsi, les biens acquis pendant le PACS sont indivis par moitié, à l'exception des biens à caractère personnel (bijoux de famille, etc.), des biens acquis avec de l'argent perçu par un partenaire avant le PACS et des biens acquis par donation ou succession. L'argent perçu et non investi reste quoi qu'il advienne la propriété exclusive de l'acquéreur.
Les partenaires seront en revanche solidaires des dettes contractées pour la conservation ou la gestion d'un bien indivis. Les couples mariés sont en plus solidaires des dettes personnelles du conjoint.

Le compte joint

Fonctionnant comme un compte bancaire classique, le compte joint peut être ouvert par n'importe quels co-titulaires (y compris du même sexe), mariés, pacsés ou pas. Il est recommandé (et c'est la majorité des cas) de choisir un compte ou l'intitulé est "Monsieur ou Madame" qui ne nécessite pas la signature des deux conjoints pour faire fonctionner le compte.
Pour éviter de vous retrouver tous les deux interdits bancaires et donc coincés et sans argent, pensez à désigner un responsable des éventuels incidents de paiement sur le compte joint. En cas de chèque rejeté et d'interdiction bancaire, un seul du couple sera banni et l'autre pourra toujours assurer la transition en attendant de régulariser la situation.
Il est tout à fait possible et facile de sortir d'un compte joint. Le solde sera alors versé sur vos deux comptes individuels selon le partage que vous aurez indiqué au banquier. En cas de conflit et de refus de votre conjoint de clore le compte, vous pouvez dénoncer ce compte à titre individuel et ainsi imposer d'obtenir votre signature pour toutes les opérations sur le compte.
Evitez par ailleurs l'épargne jointe. Il est préférable en effet de ne pas partager les livrets bancaires ou les comptes titres. Ils ne présentent pas d'avantages particuliers pour les couples et peuvent être sources de conflit en cas de séparation. Pas de problème en revanche pour désigner son conjoint comme bénéficiaire d'un contrat d'assurance-vie.

Trucs et astuces

Les simples concubins, n'ayant donc conclu aucun contrat, ne sont pour leur part responsables que de leurs propres dettes, sauf s'ils se sont spécifiquement portés caution. La Cour de cassation a ainsi annulé un arrêt de la Cour d'appel qui condamnait un concubin à régler les factures impayées de sa concubine, arguant de "l'absence de volonté exprimée à cet égard" (première chambre civile, 2 mai 2001, pourvoi n°98-22.836).

1 commentaire

  • 12 décembre 09:31

    Tout ça c'est très bien, mais lors du divorce, ne pas avoir à faire face à une "épouse" vicieuse et au JAF pro"femme". Beaucoup d'hommes (divorcés) doivent savoir de quoi je parle.


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