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Finance solidaire: le fonds de partage, un placement trop méconnu
information fournie par Le Particulier 27/01/2024 à 09:00

Un fonds de partage est un fonds commun de placement (FCP) reversant une partie de vos gains à des organismes non lucratifs. ( crédit photo : Shutterstock )

Un fonds de partage est un fonds commun de placement (FCP) reversant une partie de vos gains à des organismes non lucratifs. ( crédit photo : Shutterstock )

Un fonds de partage est un Fonds Commun de Placement (FCP). Il investit dans des entreprises cotées en Bourse et reverse une partie des gains à un ou plusieurs organismes bénéficiaires préalablement définis. En investissant dans ce type de placement, vous bénéficiez d’une réduction d’impôt au titre du don.

Sommaire:

  • Les fonds de partage: la solution pour allier rendement et solidarité
  • L’épargnant reverse une partie des revenus de son investissement
  • La composition du fonds de partage est cohérente avec les organismes bénéficiaires
  • La fiscalité des fonds de partage est avantageuse pour les investisseurs

Les fonds de partage: la solution pour allier rendement et solidarité

De plus en plus d’investisseurs souhaitent donner du sens à leur épargne. Il est possible d’allier finance et philanthropie en privilégiant les produits d’ Investissement Socialement Responsable (ISR). Les fonds de partage appartiennent à cette catégorie.

Les fonds de partage sont des véhicules financiers peu connus des épargnants. Pourtant, leur création remonte à 40 ans. En 1983, le groupe Crédit coopératif lance le premier produit de ce type en France, par l’intermédiaire de sa société de gestion Ecofi Investissements. Il s’agit du fonds commun de placement Faim et Développement.

Le Fonds de partage est un fonds commun de placement (FCP) investissant dans des entreprises cotées en bourse. Il peut s’agir de produits diversifiés ou bien investis uniquement en actions ou en obligations. Les fonds immobiliers de type SCPI peuvent également faire partie d’un fonds de partage. L’investisseur sélectionne le produit adapté à ses projets, sa situation patrimoniale et son profil de risque. Les fonds de partage peuvent être logés dans une assurance-vie , un PEA , un PER…

À noter

Comme tous les placements en Bourse, les fonds de partage n’échappent pas au risque de perte en capital.

L’épargnant reverse une partie des revenus de son investissement

La particularité des fonds de partage est la suivante: l’épargnant reverse une partie des revenus générés par son placement. Un ou plusieurs organismes sont bénéficiaires. Ils sont préalablement définis par la société de gestion. Le versement prend la forme d’un don. Pour le FCP Faim et Développement, l’investisseur renonce à une partie de ses gains au profit de l’une des huit structures caritatives sélectionnées par Ecofi Investissements. Cela peut être l’association Terre des hommes, CCFD-Terre solidaire, ou le Comité français pour la solidarité internationale (CFSI), par exemple. Au-delà de la performance financière, le fonds de partage donne une valeur ajoutée à l’investissement.

La composition du fonds de partage est cohérente avec les organismes bénéficiaires

Les organismes caritatifs profitant des dons sont définis par la société de gestion créant et administrant le fonds de partage. Le pourcentage de revenus reversé est également fixé en amont. Le fonds de partage fonctionne comme un véhicule d’investissement classique. Il peut être généraliste ou thématique, en lien avec la cause soutenue. Quelle que soit la classe d’actifs, la composition du portefeuille est en cohérence avec cette cause. Ainsi, quand l’organisme bénéficiaire est dédié à la protection de l’environnement, le portefeuille exclut les secteurs d’activités particulièrement polluants. Il favorise les entreprises engagées dans la transition écologique. Les thématiques d’investissement sont multiples: éducation, recherche médicale, solidarité internationale, lutte contre la pauvreté ou l’exclusion, insertion professionnelle…

La fiscalité des fonds de partage est avantageuse pour les investisseurs

Le don prélevé sur les revenus du placement en fonds de partage est versé au bénéficiaire au nom de l’investisseur. Ce partage des revenus ouvre droit à un avantage fiscal au titre du don. Il s’applique dans les mêmes conditions qu’un don en direct à un organisme d’intérêt général ou reconnu d’utilité publique. Le souscripteur bénéficie d’une réduction d’impôt égale à 66% du montant du don, dans la limite de 20% de son revenu imposable.

Ces supports solidaires sont notamment proposés par Amundi, Crédit coopératif, LBP AM ou Meeschaert Asset Management. Certains possèdent le label ISR ou Finansol. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site de l’association FAIR : les produits d’épargne solidaire y sont recensés.

Un Français sur quatre souhaite une portée solidaire pour son épargne

Selon la seconde édition de l’étude OpinionWay pour France Active, un quart des sondés souhaitent une finalité solidaire pour leur placement d’épargne. 11% voudraient que cette finalité soit exclusive, «uniquement dans le but de soutenir le développement économique de leur territoire, ou de contribuer à la réussite de projets solidaires dans leur région». 31% des Français les plus susceptibles d’investir dans l’épargne solidaire plébiscitent les projets répondant aux défis environnementaux. 21% soutiennent «des projets qui favorisent le lien social et réduisent les inégalités». L’insertion par l’emploi et le développement économique des territoires figurent également parmi les thématiques jugées prioritaires.

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