
Investir dans la colocation : une stratégie rentable ? / iStock.com - monkeybusinessimage
Colocation, location à la chambre, comment ça marche ?
Dans les deux cas, des personnes partagent un logement qui leur tient lieu de résidence principale. Pourtant, le contrat locatif, est quelque peu différent : dans une colocation dite « classique », les occupants s’engagent sur un même bail, ou signent des contrats différents, mais dans les deux cas ils restent solidaires les uns des autres, ce qui les oblige à payer l’intégralité du loyer même si l’un d’eux est défaillant. Dans le cas d’une location dite « à la chambre », chaque locataire signe un bail individuel et n’est juridiquement engagé que pour sa propre quote-part du loyer (+ charges). La jouissance exclusive de sa chambre (éventuellement assortie d’une salle d’eau ou de bain) lui est en contrepartie assurée. Le logement mis à disposition des colocataires peut être meublé ou « nu ». Dans le premier cas, la durée classique du bail est d’un an. Dans le second, 3 ans. Il existe cependant un type de contrat spécifique réservé aux étudiants ou aux personnes en mobilité professionnelle : il s’agit du « bail mobilité », dont la durée peut aller de 1 à 10 mois, sans reconduction possible. Enfin, un « bail de courte durée » peut être signé en cas de besoins temporaires (pour des travailleurs saisonniers, par exemple). Ce type de contrat qui mentionne que le bien n'est pas destiné à la résidence principale des colocataires, peut prévoir une durée de seulement quelques mois, voire quelques semaines.
Quel rendement pour le propriétaire ?
Les facteurs clé du rendement d’un bien destiné à la colocation reposent sur son emplacement géographique, son nombre de chambres, et le fait qu’il soit meublé ou non. Le taux de rendement brut (TRB) est estimé entre 6 % et 12 %, le haut de la fourchette étant occupé par les biens situés dans les zones les plus prisées (grandes villes universitaires, en général), disposant d’au moins 3 chambres, et meublés. En effet, ce dernier paramètre permet d’exploiter le bien en LMMP (Loueur Meublé Non Professionnel) ; un statut intéressant fiscalement car permettant de déduire de ses revenus, les frais de travaux engagés. A noter : si la colocation est considérée comme un investissement plutôt rentable par rapport à un bail locatif classique, elle multiplie aussi les risques et difficultés de gestion : départs fréquents, mésentente des colocataires, risques d’impayés ou de dégradations…
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