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Les placements verts pour prendre part au financement de la transition écologique et énergétique
information fournie par Mingzi 14/02/2019 à 10:24

Les placements verts pour prendre part au financement de la transition écologique et énergétique (Crédit photo: Fotolia)

Les placements verts pour prendre part au financement de la transition écologique et énergétique (Crédit photo: Fotolia)

Vous êtes convaincu par les enjeux environnementaux et vous souhaitez faire un investissement vous permettant de prendre part au financement de la transition écologique ou énergétique. Quelles sont les possibilités de placements verts ?

Les obligations vertes

Une obligation verte est un emprunt émis sur le marché par une entreprise ou une entité publique auprès d'investisseurs pour lui permettre de financer ses projets contribuant à la transition écologique (énergies renouvelables, efficacité énergétique, gestion durable des déchets et de l'eau, exploitation durable des terres, transport propre et adaptation aux changements climatiques...).

En 2017, l'Etat français a lancé sa première obligation verte ou " green bond " d'une maturité de 22 ans pour un montant de 7 milliards d'euros. Les fonds collectés sont destinés à financer la lutte contre le changement climatique, la protection de la biodiversité, et la lutte contre la pollution.

Depuis son lancement, le green bond de l'Etat français (rémunéré entre 1,75% et 1,25 %), a permis de lever près de 16,5 milliards d'euros, confortant la première place de la France parmi les Etats émetteurs. Les États sont de plus en plus nombreux à s'impliquer. Au cours des deux dernières années, les émissions d'obligations vertes souveraines ont progressé de plus de 60% pour atteindre 10% des volumes en 2018.

D'ailleurs, 2018 a été une année record en termes de montants levés (avec 167 milliards de dollars).
Pour investir sur ce marché, vous pouvez acheter des ETF Green Bond. Ce type de support permet de répartir votre investissement sur plusieurs obligations vertes souveraines. Par exemple, l'ETF Green Bond de Lyxor est composé d'obligations vertes émises par différents États : 35% d'État français, 15% de Pays-Bas, 12% d'Allemagne et 11% de green bonds de l'État américain.

Les fonds actions verts

Les fonds actions verts vous permettent d'investir dans des sociétés dont le business-model contribue à la transition écologique ou énergétique.
Selon une étude réalisée par Novethic, la thématique la plus porteuse en France est celle de l'eau, suivie d'une offre variée de thèmes environnementaux. En revanche, les fonds spécifiquement badgés climat et énergies renouvelables sont quasi absents du paysage français.

La thématique eau est notamment accessible à travers les fonds Pictet Water, BNP Paribas Aqua et Parvest Aqua. Seules les sociétés de gestion françaises BNP Paribas AM et Amundi proposent des fonds Low Carbon.

Le crowdfunding vert

Les plateformes de financement participatif spécialisées à la transition énergétique permettent aux citoyens d'investir leur épargne en direct dans des projets d'énergie renouvelable (solaire, éolien, biomasse, hydraulique, etc.).

Le particulier inscrit sur la plateforme accède à une sélection de projets et choisit celui auquel il souhaite contribuer et pour quel montant. Sa contribution (à partir de quelques dizaines d'euros) prend la forme d'un prêt consenti au porteur du projet sur une durée qui peut varier de 18 mois à 5 ans. En retour, il reçoit un versement régulier (composé des intérêts et de la partie du capital remboursé) qui peut aller de 4% à 8% par an.

Cette approche permet aux citoyens de s'impliquer dans les projets de leur territoire et d'en partager les retombées économiques, même pour de petites sommes. Depuis 2017, les projets attribués sur appel d'offres de la Commission de Régulation de l'Energie peuvent obtenir un bonus sur le tarif de l'électricité à condition d'ouvrir le financement aux citoyens riverains du projet.

1 commentaire

  • 14 février 11:03

    Argument markéting pour capter de la collecte et donc les frais et rétro de gestion attachés. Comme si il y avait une réelle volonté de la finance de faire du durable et de l'éthique... Il faut être journaliste, ne pas investiguer, et être invité aux différents évènements de la banque pour y croire et le relayer.


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