
71 % des personnes interrogées considèrent que le coût des travaux est rédhibitoire. (Rene Asmussen / Pexels)
Plus d'un Français sur deux estime que la rénovation énergétique des logements mal isolés est une priorité pour les cinq ans à venir. Mais une écrasante majorité trouve la facture trop élevée. D'autres estiment que les travaux sont trop conséquents.
Une majorité de Français (55 %) estiment que la rénovation des logements mal isolés est une priorité pour les cinq prochaines années, selon une étude BVA pour Drimki relayée par BFMTV . Une vision unanimement partagée. Les plus de 65 ans sont 69 % a pensé que c'est une priorité.
Le coût des travaux, un élément rédhibitoire
Mais une fois que tout le monde s'accorde sur le mal qui touche les logements, il y a moins de personnes qui sont prêtes à mettre la main à la poche. Ainsi, 71 % des personnes interrogées considèrent que le coût des travaux est rédhibitoire. Cette proportion atteint 81 % chez les plus de 50 ans, précise l'étude.
Second frein à l'isolation des logements : l'ampleur des travaux, pour 31 % des personnes interrogées. Les personnes possédant un revenu supérieur à 3 000 euros mensuel sont 37 % à le penser. Un manque d’information (sur les diagnostics, les aides…) peut également contraindre les propriétaires à l'inaction pour 23 % des sondés. Enfin, 19 % pensent qu'il est difficile de trouver des prestataires.
Des aides demandées
Ainsi, 44 % des Français estiment qu'il faut mettre en place un dispositif permettant de déduire les frais engagés pour la rénovation énergétique de ses impôts. Les 65 ans, et plus, sont 54 % à le penser, et les CSP +, 49 %. 40 % des sondés soulignent l'importance d'une aide de l'Etat pour la rénovation énergétique. Une aide qui existe déjà avec MaPrimeRénov’ depuis 2021, souligne Drimli. Enfin, 34 % des sondés souhaitent un prêt à taux zéro pour les travaux et 24 % une exonération de la taxe foncière le temps des travaux.
Parmi les autres priorités concernant le logement, les Français souhaitent que soit favorisé l’accès à la propriété notamment pour les jeunes et les primo-accédants (26 %), les loyers des ménages les plus modestes soit gelés (23 %) et que soit encourager l’accès au logement locatif pour les jeunes (22%).
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