(AOF) - Abeo a dévoilé ses résultats semestriels consolidés 2023/24 d'où ressort un chiffre d’affaires consolidé qui s'élève à 123,5 millions d'euros, en croissance organique de 5,3%, en ligne avec les attentes. Le fabricant et distributeur d'équipements de sport et de loisirs a dégagé un Ebitda courant stable à 13,7 millions d'euros, soit un taux de marge solide à 11,1% du chiffre d'affaires, en léger retrait de 0,6 point par rapport au 1er semestre 2022/23. Le bénéfice net part du groupe se situe à 2,5 millions d'euros au 1er semestre 2023/24 contre 5,4 millions d'euros un an plus tôt.
Au 30 septembre 2023, Abeo dispose d'une trésorerie disponible de 13 millions d'euros.
Sur le deuxième semestre 2023/24, ABEO bénéficiera de prises de commandes solides au 30 septembre 2023 qui atteignent 122,1 millions d'euros, en hausse organique de 8,1% par rapport au 1er semestre 2022/23.
Côté perspectives, le groupe se dit "confiant dans sa capacité à maintenir une trajectoire de croissance vertueuse et ambitionne une accélération de sa croissance sur la fin de l'exercice tout en continuant de consolider son niveau de performance opérationnelle".
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Produits d'entretien, hygiène et beauté : comment inverser le rapport de force entre producteurs et distributeurs
La loi Descrozaille, récemment adoptée, plafonne les remises que les distributeurs peuvent pratiquer sur les produits d'entretien, d'hygiène et de beauté. Or les trois quarts de ces produits affichent actuellement des remises supérieures : de 52% en moyenne sur les brosses à dents ou 50 % sur les liquides-vaisselle par exemple. L'objectif de cette loi est clairement de protéger les industriels au motif que ce sont essentiellement les fournisseurs qui financent les promotions, en rognant sur leurs marges, et non les distributeurs. La mesure vise donc à limiter la perte continuelle de valeur du secteur ces dernières années. D'après le cabinet Circana (ex-IRI), le prix des produits d'hygiène et de beauté a baissé de 13,4 % entre 2007 et 2022. Pour les distributeurs, cette loi fait peser un risque sur les 232 millions d'euros de chiffre d'affaires (105 millions d'euros pour l'hygiène-beauté et 125 millions d'euros pour l'entretien). Toutefois cette disposition pourrait aussi favoriser les marques de distributeurs (MDD).
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