L'équipementier aéronautique Figeac Aéro a amélioré ses marges lors du premier semestre de son exercice décalé 2024-2025 et envisage une fin d'année positive, selon ses résultats provisoires publiés mercredi.
( AFP / PASCAL PAVANI )
Restructurée après l'effondrement de son activité pendant la pandémie, l'entreprise basée dans le Lot et spécialisée dans la sous-traitance de pièces métalliques pour l'aéronautique a vu ses pertes se réduire à 4,4 millions d'euros (-17% sur un an).
"Malgré les difficultés de Boeing et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement", son chiffre d'affaires a progressé de 10,3% sur un an, à 200 millions d'euros du mois d'avril à septembre 2024, a précisé le groupe dans un communiqué.
La croissance résulte principalement de la hausse des cadences des programmes commerciaux d’Airbus, notamment les programmes monocouloirs, et par la "relative stabilité" du moteur LEAP pour lequel Figeac Aéro produit des pièces, malgré les difficultés affectant le Boeing 737 MAX.
L'Ebitda (excédent brut d'exploitation) ressort à 25,8 millions d'euros (+30%) et la marge d’Ebitda à 12,9%, contre 11% au premier semestre 2023/2024.
"Nous continuons à capitaliser sur les bons fondamentaux du marché, malgré les difficultés rencontrées à court terme par la filière, ce qui porte la croissance continue de notre chiffre d’affaires", a souligné le PDG du groupe Jean-Claude Maillard.
Le deuxième semestre devrait "bénéficier d’une hausse généralisée des cadences de production, et dans une moindre mesure, en fin d’exercice, des hausses de prix et de la contribution partielle de certaines nouvelles affaires signées sur le premier semestre", selon le groupe.
Avec un niveau record de flux nets de trésorerie (free cash flow) enregistré au premier semestre, à 28,3 millions d'euros, le groupe a relevé ses objectifs en l'espèce pour l'année, entre 30 et 35 millions d'euros.
Le groupe a confirmé ses autres objectifs pour l'année 2024-2025, avec un chiffre d’affaires compris entre 420 et 440 millions d'euros, et un Ebitda entre 67 et 73 millions d'euros.
A plus long terme, "contrairement à d’autres secteurs industriels, Figeac Aéro et la filière aéronautique française bénéficient d’une visibilité sans précédent, portée par la croissance du trafic aérien, le niveau record des carnets de commandes et la hausse nécessaire des cadences de production", a souligné Jean-Claude Maillard.
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