Le titre de l'avionneur européen recule de 10% sur un an. (© Airbus Group)
Invoquant des contraintes au niveau de sa chaîne de fournisseurs, l’avionneur abaisse son objectif de livraisons pour cette année. Et décale son ambition de faire progresser sa production à 65 appareils A320neo par mois. Est-ce le moment de se placer sur la valeur, qui fait du surplace depuis un an ?
Fer de lance des ambitions retrouvées de son secteur depuis la sortie de la crise sanitaire, l’avionneur est contraint de faire marche arrière.
Sous la pression de sa chaîne de fournisseurs, notamment les motoristes comme Safran , Airbus modifie son plan de vol pour cette année.
La direction du groupe revoit à la baisse son objectif de livraison d’avions commerciaux, qui passe de 720 à 700 unités sachant que seulement 297 appareils ont été livrés à fin juin. Elle revoit également à la baisse ses ambitions à moyen terme pour l’A320.
La montée en cadence du monocouloir vedette sera plus lente, avec une cible de 65 avions produits par mois début 2024, un décalage de six mois par rapport aux prévisions initiales.
Le géant européen continue cependant de viser 75 A320 par mois en 2025, un niveau qui n’a toutefois jamais atteint.
Ces déceptions, dont les causes sont en grande partie extérieures à Airbus, méritent d’être relativisées car elles étaient attendues des observateurs.
Et l’abaissement de l’objectif de livraison pour 2022 n’a pas empêché les dirigeants de confirmer leurs objectifs annuels, à la fois en termes de résultat opérationnel (attendu à 5,5 milliards d’euros, en progression de 12% par rapport à 2021) et de flux de trésorerie disponible, escompté stable à 3,5 milliards.
Mais, une
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