
Le titre a progressé de 4,7%. (© Arkema)
Les résultats du troisième trimestre d’Arkema ont été bien accueillis par les investisseurs. Le groupe dirigé par Thierry Le Hénaff a fait jouer son pouvoir de prix pour contrer la hausse des coûts des matières premières et de l’énergie. Mais le ralentissement économique en Europe réduit la visibilité du groupe dans cette région
Son actualité. C’est mieux que prévu ! Au troisième trimestre, le bénéfice net par action du chimiste s’est élevé à 3,50 euros alors que, selon Factset, les analystes visaient 3 euros seulement.
Confiants, les dirigeants ont confirmé leur objectif d’un excédent brut d’exploitation de 2,1 milliards d’euros pour l’ensemble de l’exercice 2022. En Bourse, l’action a profité de cette bonne nouvelle en s’appréciant de 4,7%, le 10 novembre dernier.
Notre analyseArkema a plus que compensé la baisse des volumes (-7,6%) par une hausse de 18,7% de ses prix de ventes dans une période marquée par la croissance des coûts des matières premières et de l’énergie.
Pour autant, le groupe n’est pas parvenu à préserver son niveau de profitabilité. La marge d’excédent brut d’exploitation a cédé presque 3 points de pourcentage à 16,7%, contre 19,8% un an plus tôt, en raison notamment du ralentissement de l’activité en Europe dans le secteur de la construction.
La perspective d’une récession en Europe en 2023 nous incite à rester prudent sur le titre d’autant que la valeur d’entreprise du groupe représente 9,6 fois le résultat d’exploitation attendu à fin 2023.
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