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BCE: "sauf choc", les taux ne monteront plus, juge le gouverneur de la Banque de France
information fournie par Boursorama avec AFP 09/11/2023 à 11:07

Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a jugé jeudi que les taux d'intérêt de la BCE, gardés inchangés lors de la dernière réunion de politique monétaire, n'allaient plus progresser "sauf choc" et "sauf surprise".

Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau, le 12 avril 2023, à Washington.  ( GETTY IMAGES NORTH AMERICA / KEVIN DIETSCH )

Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau, le 12 avril 2023, à Washington. ( GETTY IMAGES NORTH AMERICA / KEVIN DIETSCH )

"Nous sommes en train de gagner la bataille contre l'inflation" et "sauf surprise, sauf choc, la hausse de nos taux directeurs, c'est fini", a-t-il déclaré dans un discours, ajoutant toutefois qu'il était "trop tôt pour parler de baisser".

Lors de sa réunion fin octobre, la Banque centrale européenne (BCE) a laissé ses taux inchangés, après dix hausses d'affilée pour calmer l'inflation qui s'est installée après la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine.

"Je ne dis pas nous avons déjà gagné" la bataille contre l'inflation, a jugé M. Villeroy de Galhau. Mais il s'est dit convaincu que "nous allons ramener l'inflation vers 2% d'ici 2025".

"Ceci vaut pour la France comme pour la zone euro", a-t-il ajouté.

A 2,9% sur un an en octobre, l'inflation en zone euro a nettement baissé en douze mois, quand elle dépassait 10% à mois comparable il y a un an.

Pour le gouverneur de la Banque de France, membre du conseil des gouverneurs de la BCE, "le remède" de la hausse des taux "n'est pas agréable" mais "il est efficace".

La question d'une nouvelle hausse n'a pas encore été écartée par l'ensemble des responsables de la politique monétaire en zone euro.

Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, a demandé la semaine passée de ne pas "fermer la porte à une nouvelle hausse" des taux d'intérêt sur le chemin potentiellement instable pour ramener l'inflation à 2%.

"Après une longue période d'inflation élevée, les anticipations d'inflation sont fragiles et de nouveaux chocs du côté de l'offre peuvent les déstabiliser, menaçant la stabilité des prix à moyen terme", a-t-elle déclaré.

Luis de Guindos, vice-président de l'institution, a toutefois jugé jeudi que le maintien des taux à leur niveau actuel "va contribuer de manière significative à la baisse de l'inflation" vers le niveau ciblé.

Il a notamment relevé dans une interview publiée sur le site de la BCE que l'inflation sous-jacente, c'est-à-dire la hausse des prix hors énergie et produits frais notamment, "s'est calmée".

"Nous avons passé le pic de cette inflation sous-jacente", a également jugé M. Villeroy de Galhau.

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