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Berlin soutient l'indépendance de Commerzbank face à Unicredit
information fournie par Boursorama avec AFP 20/09/2024 à 20:07

( AFP / DANIEL ROLAND )

( AFP / DANIEL ROLAND )

Le gouvernement allemand ne mettra pas en vente "jusqu'à nouvel ordre" d'autres lots de la participation publique dans Commerzbank, se disant décidé, vendredi, à soutenir l'indépendance de la deuxième banque allemande face aux appétits de l'italienne UniCredit.

"La stratégie de la banque est orientée vers l'indépendance. Le gouvernement fédéral l'accompagnera jusqu'à nouvel ordre en maintenant sa participation", indique l'agence fédérale des Finances (Finanzagentur) dans un communiqué.

Le gouvernement "ne vendra pas, jusqu'à nouvel ordre, d'actions supplémentaires", ajoute l'agence, précisant que "cela inclut également les ventes liées à d'éventuels rachats d'actions par Commerzbank".

L'Etat allemand avait vendu mardi dernier 53 millions d'actions de Commerzbank, soit 4,5% du capital du groupe. Il s'agissait de la première étape de son désengagement du capital de la deuxième banque allemande, après l'avoir sauvée de la faillite dans les années 2000 en injectant quelque 18 milliards d'euros.

La participation publique est ainsi passée de 16,5% à 12%, l’État demeurant le premier actionnaire du groupe.

UniCredit avait surpris les marchés en annonçant l'acquisition de 9% de Commerzbank, dont la part de mise en vente par l’État allemand pour 702 millions d'euros.

Le reste de la participation avait été acheté sur le marché, portant le montant de l'ensemble de l'opération à environ 1,4 milliard d'euros.

Cette annonce a relancé des spéculations sur un éventuel rachat total de Commerzbank par la banque italienne qui possède déjà le prêteur allemand HypoVereinsbank.

M. Orcel avait vanté cette semaine "le potentiel" d'une éventuelle fusion entre UniCredit et Commerzbank et la "valeur ajoutée considérable" qu'elle pourrait apporter aux différentes parties.

"Ce n'est pas un secret depuis de nombreuses années que nous voyons un potentiel dans une fusion", a-t-il déclaré au quotidien financier Handelsblatt.

Le PDG de la deuxième banque italienne a cependant exclu de lancer une offre publique d'achat (OPA) qui serait "un acte agressif".

La volonté d'UniCredit de monter au capital de sa concurrente a mis le monde politique et financier allemand en ébullition.

L'État allemand serait inspiré de "conserver" ses titres Commerzbank, l'important étant "de réfléchir calmement à ce qui est sur la table et à la manière d'y réagir", avait plaidé mardi à Berlin la directrice financière de Commerzbank, Bettina Orlopp.

"Nous avons d'abord besoin de calme, car nous avons tous été très surpris", avait-elle ajouté, en allusion à l'incursion inattendue d'Unicredit dans le capital du groupe.

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