
Capgemini a annoncé le rachat d'Altran pour 5 milliards d'euros, dette comprise. (© Capgemini)
Suite à l'annonce de l'OPA de Capgemini sur Altran, les actions des deux groupes ont bondi en Bourse. Faut-il espérer une contre-offre et garder ses titres Altran ? Faut-il craindre l'intégration d'un groupe à 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires et vendre l'action Capgemini ? Nos conseils sur les deux valeurs qui ont animé la cote cette semaine.
Le numéro un européen des services informatiques, et huitième acteur au monde, s’apprête à changer de dimension dans le conseil et l’ingénierie en innovation.
Capgemini négocie le rachat d’ Altran , leader mondial d’un marché qui doit passer de 155 à 240 milliards de dollars en 2022. Sa croissance est tirée par la déferlante de technologies de rupture (5G, intelligence artificielle, objets connectés, etc.) et par une sous-traitance accrue des dépenses de R&D.
Capgemini dispose déjà d’un accord pour reprendre un bloc de 11% du capital auprès du fonds Apax et des cofondateurs d’Altran. Il compte acquérir le solde au même prix de 14 euros par action en numéraire, incluant le dividende de 0,24 euro mis en paiement le 1er juillet prochain. La transaction devrait être bouclée d’ici à la fin de l’année.
Une surenchère est peu probableÀ l’officialisation de ce projet le 25 juin, le titre Altran s’est aligné sur la proposition de Capgemini en bondissant de 22,2%, à proximité d’un sommet de dix-sept ans.
La porte de sortie offerte par la SSII paraît presque inespérée au vu d’une confiance malmenée dans un groupe qui a connu des déceptions à répétition ces derniers mois : découverte d’une fraude comptable chez l’américain Aricent après son rachat au prix fort pour 1,7 milliard d’euros,
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