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Le groupe français de distribution Carrefour CARR.PA a déclaré mercredi qu'il envisageait la dernière partie de l'année avec confiance et a confirmé ses perspectives 2024, disant avoir observé des premiers signes d'amélioration du comportement des consommateurs.
Le plus grand distributeur alimentaire d'Europe a enregistré des ventes de 23,98 milliards d'euros au cours du trimestre allant de juillet à fin septembre, soit une croissance à magasins comparables de 8,8%, contre un consensus cité par Barclays qui tablait sur 8,6%.
Les supermarchés européens ont été sous pression, l'envolée des prix de l'alimentaire ayant incité les consommateurs à réduire leurs dépenses et à se tourner vers les magasins pratiquant des prix bas.
"On observe les premiers signes d'évolution positive des comportements d'achat des consommateurs, avec une nette reprise des ventes de produits bio et une amélioration des ventes de produits de marque nationale", a dit aux journalistes le directeur financier du groupe, Matthieu Malige.
Le groupe fait également état d'une amélioration générale de la tendance des volumes dans la majorité des pays européens au cours du trimestre. En France, le principal marché de Carrefour, où le groupe a accéléré les baisses de prix pour regagner des parts de marché face à des concurrents comme Leclerc, les ventes ont en revanche reculé de 3% à données comparables sur la période, a dit le groupe. Cette baisse est toutefois un peu moins marquée qu'au deuxième trimestre (-3,5%). Le groupe a bénéficié d'une croissance solide au Brésil, son deuxième marché le plus important, où les ventes ont progressé de 5,8%, aidées par la poursuite de la montée en régime des magasins BIG convertis à l'enseigne Atacadão.
En Europe, les ventes ont baissé de 1,5%, une amélioration séquentielle par rapport à une baisse de 2,7% au deuxième trimestre.
Carrefour a réitéré ses objectifs financiers pour 2024, ainsi que son objectif de réduction des coûts pour l'année. Il a en outre déclaré avoir réalisé 616 millions d'euros sur les 700 millions d'euros de rachats d'actions prévus pour 2024.
(Rédigé par Diana Mandiá, avec Dominique Vidalon et Helen Reid, édité par Kate Entringer)
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