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Coronavirus-Le bilan en Chine s'alourdit à 41 morts, plus de 1.200 cas
information fournie par Reuters 25/01/2020 à 16:28

 (Actualisé avec précisions)
    PEKIN, 25 janvier (Reuters) - Le bilan du coronavirus en
Chine s'est alourdit à 41 morts, a annoncé samedi la Commission
nationale de santé, après que 15 nouveaux décès dus à l'épidémie
ont été recensés dans la province du Hubei, où le virus est
apparu le mois dernier.
    Le président chinois a réuni samedi un politburo
exceptionnel pour évoquer la propagation du virus et reconnu que
le pays faisait face à une "situation sérieuse".
    La progation du coronavirus "accélère", a encore déclaré Xi
Jinping.
    Les autorités chinoises ont pris des mesures de confinement
dans plusieurs villes de la région, au moment où devaient
débuter pour une semaine les festivités du Nouvel an lunaire.
    Selon le dernier bilan arrêté à la date de samedi, 1.372 cas
ont été répertoriés depuis que l'épidémie s'est déclarée à
Wuhan, dans le centre du pays. Un marché de fruits de mer qui
vendait illégalement des produits est suspecté d'être à
l'origine du virus.
    La chaîne de télévision publique China Global Television
Network a rapporté samedi sur Twitter qu'un médecin qui
s'occupait à Wuhan de patients contaminés par le coronavirus
était mort à cause du virus.  
    On ne sait pas pour l'heure si ce décès a été comptabilisé
dans le bilan annoncé plus tôt par les autorités. 
    
    CONFINEMENT
    Wuhan, ville de 11 millions d'habitants, a été placée à
l'isolement, avec l'annulation de près de la totalité des vols
et l'installation de points de contrôles routiers sur chaque axe
permettant de quitter la ville.
    Des mesures de confinement similaires ont été prises à
l'encontre d'une dizaine de villes situées à proximité de Wuhan
dans le but de contenir l'épidémie.  
    Les autorités chinoises ont en outre suspendu sine die
l'ensemble du réseau de bus reliant Pékin aux provinces du pays
à compter de dimanche, espérant réduire le risque de propagation
du virus et ordonné l'annulation de tous les voyages organisés,
en Chine et à l'étranger.
    La quasi-totalité des cas ont été signalés en Chine, mais le
coronavirus a aussi été détecté en Thaïlande, à Singapour, au
Japon, en Corée du Sud, aux Etats-Unis et, tout dernièrement, en
France et en Australie où quatre cas ont été confirmés.
 
    Le ministère français de la Santé a annoncé vendredi que
trois premiers cas de coronavirus ont été confirmés, deux à
Paris et l'un à Bordeaux.  
    Selon le South China Morning Post, les autorités consulaires
françaises commencent à organiser l'évacuation par bus des
ressortissants français et de leurs conjoints et enfants chinois
présents à Wuhan. 
    Les Etats-Unis ont quant à eux décidé d'affréter un avion
chargé d'évacuer leurs ressortissants et le personnel
diplomatique, rapporte le Wall Street Journal.
    
    AUCUN DECES HORS DE CHINE
    L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a jugé jeudi qu'il
était prématuré de considérer cette épidémie comme une urgence
de santé publique de portée internationale, mais elle a dit
surveiller son évolution minute par minute.
    Aucun décès n'a été rapporté hors de Chine.
    Dans un communiqué publié samedi matin, les autorités
sanitaires de la province du Hubei ont indiqué que 180 cas
supplémentaires avaient été répertoriés, portant le nombre de
patients ayant contracté le virus à 752 dans la province.
    A Pékin, la Commission nationale de la santé a annoncé
samedi avoir formé constitué six équipes médicales, composées au
total de 1.230 membres, et envoyé trois d'entre elles à Wuhan.
    Le virus, qui continue de muter selon les autorités
chinoises, provoque de la fièvre, de la toux et des difficultés
respiratoires, des symptômes communs à d'autres pathologies qui
rendent le diagnostic difficile.
    Trois équipes distinctes de chercheurs vont se lancer dans
la mise au point d'un vaccin contre le nCoV-2019, selon la
Coalition pour l'innovation en matière de préparation aux
épidémies (CEPI), qui précise que l'objectif est d'obtenir au
moins un vaccin potentiel en phase d'essais cliniques d'ici le
mois de juin.
    Certains experts veulent croire que ce nouvel agent pourrait
être moins virulent que le Sras (syndrome respiratoire aigu
sévère), un coronavirus à l'origine d'une précédente épidémie,
également apparue en Chine, qui avait fait près de 800 morts en
2002-2003.

 (Sophie Yu, Se Young Lee, Judy Huan Roxanne Liu et Yileu Sun;
version française Jean Terzian et Nicolas Delame)
 

1 commentaire

  • 25 janvier 10:30

    le problème n'est pas tant le nombre de morts que le taux de mortalité. s'il se maintient il tend à prouver que le virus est peu virulent comparé au SRAS par exemple.


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