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Crédit agricole a annoncé lundi l'acquisition d'une participation minoritaire au capital du groupe de paiement Worldline, un investissement qui s'inscrit dans la continuité du partenariat stratégique entre les deux groupes.
La deuxième banque française en termes de capitalisation boursière détient ainsi une participation de 7% dans Worldline.
"(...) Cette opération témoigne de la volonté du groupe Crédit Agricole d'accompagner le développement de Worldline et de lui permettre de mettre en œuvre sa stratégie d'acteur européen de référence sur le marché des paiements", a dit la banque dans un communiqué.
Crédit Agricole et Worldline ont annoncé en 2023 l'ouverture de négociations exclusives en vue de créer une coentreprise spécialisée dans les services de paiement pour les commerçants en France.
La banque française a également dit que les travaux préparatoires pour la création de la coentreprise entre les deux groupes se déroulaient conformément au calendrier annoncé, avec un lancement opérationnel en 2024.
Worldline a pour sa part salué la prise de participation de Crédit Agricole dans son capital, qui témoigne, selon le groupe, "d'une vision partagée de l'évolution stratégique du marché européen des paiements".
A la Bourse de Paris, l'action Worldline grimpait de 3,92% à 13,63 euros à 11h15 et le titre Crédit Agricole gagnait 0,68% au même moment.
Reuters a rapporté la semaine dernière que Worldline, qui a lancé en octobre un avertissement sur ses résultats et dont le cours de l'action est au plus bas, avait demandé conseil auprès de banquiers concernant une stratégie de défense afin de rassurer les actionnaires et d'éviter une prise de contrôle hostile.
Dans une note, les analyses de Stifel estiment que la participation de Crédit Agricole dans Worldline "aide à stabiliser davantage le groupe, sa stratégie et sa direction, ainsi que son cours de Bourse".
Parallèlement, l'opération pourrait "entraver la possibilité d'une prise de contrôle par des tiers" et constitue "une autre mesure visant à dissuader d'éventuelles OPA hostiles", notent les analystes.
(Rédigé par Diana Mandiá et Stéphanie Hamel, édité par Blandine Hénault)
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