
rubis station essence (crédit photo : rubis / )
Le titre du groupe de distribution d'énergie a chuté après l'abaissement de ses perspectives 2024, le 31 octobre. Cette nouvelle est désormais intégrée dans les cours. Le coupon exceptionnel versé en novembre, en plus du dividende habituel, offre au titre un rendement élevé de 11,5%.
L'année 2024 ne figurera pas parmi les meilleurs opus de Rubis , loin de là ! Les surprises n'ont pas manqué et elles n'ont pas toutes été bonnes. Parmi les plus marquantes, l'arrivée au capital, le 26 mars, de Vincent Bolloré à hauteur de 5%, suivi par quelques investisseurs opportunistes. Cette incursion a été l'occasion d'une mise au point de la direction sur sa gouvernance, une communication fort utile qui a calmé les esprits. Le titre garde depuis lors un petit attrait spéculatif, ce qui n'a pas empêché la chute du 31 octobre (-10,3%).
Cela até le second événement marquant de l'année pour Rubis. Le groupe de distribution d'énergie, qui n'avait pas habitué le marché à des «profit warnings», a prévenu les investisseurs que ses résultats 2024 seraient inférieurs à leurs estimations. Si l'action a récupéré une grande partie du chemin prdu, elle reste encore sous les 25 € du 30 octobre. Toutefois, les mauvaises nouvelles sont désormais intégrées par le marché.
Photosol n'a pas encore brillé
Ce sont des raisons conjoncturelles, donc ponctuelles, qui ont conduit la société à se montrer plus prudente mais, sur un plan fondamental, les atouts de Rubis sont toujours là : une bonne résistance aux variations des cours du pétrole (des prix plus bas favorisent la demande de produits), des positions très fortes sur ses marchés de niche qui lui donnent du «pricing power», un bilan solide (avec un ratio de 43% de dettes nettes sur fonds propres) et enfin un versement de dividendes régulier et sûr. Le groupe, qui a bien vendu sa division Rubis Terminal, a versé le 8 novembre un coupon exceptionnel de 0,75 €. Cette année, la Bourse gardera un oeil sur Photosol, sa filiale dans le photovoltaïque, qui n'a pas encore brillé mais porte les ambitions de Rubis dans la transition énergétique.
Le titre, qui a souffert après la révision à la baisse des perspectives, ce que la direction n'avait pas fait depuis très longtemps, devrait progressivement se redresser en 2025. Le rendement reste intéressant et, cerise sur le gâteau, Vincent Bolloré est au capital, ce qui donne au dossier un petit côté spéculatif.
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