L'augmentation des prix alimentaires risque de refroidir les ménages au quatrième trimestre, alors qu'ils avaient largement puisé dans leur épargne en juillet et septembre, provoquant un boom de la consommation. (© AFP)
La poussée des prix fait caler la consommation, moteur de la croissance. Et le nouveau variant alimente l’incertitude.
Pas de panique. Les responsables politiques semblent s’être donné le mot pour calmer les esprits face au rebond épidémique et au nouveau variant. Il s’agit de ne pas casser la confiance, ressort essentiel de l’activité.
À la Banque de France, François Villeroy de Galhau a assuré que l’irruption d’Omicron ne modifierait probablement pas significativement les prévisions. Et de rappeler que les vagues successives de Covid avaient eu, au fil du temps, un impact économique de moins en moins important.
À Bercy, Bruno Le Maire a déclaré ne pas avoir «d’inquiétude» pour la croissance française, qui «repose sur des fondamentaux qui sont bons». Mi-octobre, le gouvernement avait calé sa prévision pour 2021 sur celle de l’Insee, à +6,25%. Un scénario prudent, compte tenu d’un acquis de croissance qui atteignait 6,6% à l’issue du troisième trimestre.
Rebond dans les serviceLa période de juillet à septembre a été marquée par une forte accélération du PIB, à +3%, après +1,3% au deuxième. L’activité est ainsi quasiment revenue à son niveau d’avant crise. Le troisième trimestre, le premier depuis 2019 sans restrictions sanitaires majeures, a été le théâtre d’un boom de la consommation (+4,9%).
Particulièrement visible dans les services, le rebond mécanique des dépenses a été encouragé par l’embellie du marché du travail (+0,8% pour l’emploi salarié) et la
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