Elon Musk poursuit OpenAI pour avoir abandonné sa mission initiale à des fins lucratives

information fournie par Reuters •01/03/2024 à 23:54

((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))

(Ajoute des détails du rapport d'Axios aux paragraphes 8,9) par Jahnavi Nidumolu, Aditya Soni et Sheila Dang

L'entrepreneur milliardaire Elon Musk a intenté un procès au fabricant de ChatGPT OpenAI et à son directeur général, Sam Altman , affirmant qu'ils ont abandonné la mission initiale de la startup, qui était de développer l'intelligence artificielle pour le bénéfice de l'humanité et non pour le profit.

L'action en justice déposée jeudi en fin de journée devant la Cour supérieure de Californie à San Francisco est le point culminant de l'opposition de longue date de Musk à la startup qu'il a cofondée. OpenAI est depuis devenue le visage de l'IA générative, en partie grâce aux milliards de dollars de financement de Microsoft MSFT.O . Musk a ensuite fondé sa propre entreprise d'intelligence artificielle, xAI , lancée en juillet dernier.

Le procès de Musk allègue une rupture de contrat, affirmant qu'Altman et le cofondateur Greg Brockman l'ont initialement approché pour créer une entreprise open source et à but non lucratif, mais que la startup créée en 2015 est maintenant axée sur l'argent.

Musk a déclaré que les trois fondateurs d'OpenAI avaient initialement accepté de travailler sur l'intelligence générale artificielle (AGI), un concept selon lequel les machines pourraient gérer des tâches comme un humain, mais d'une manière qui serait "bénéfique pour l'humanité", selon le procès.

OpenAI devait également s'opposer à Google d'Alphabet Inc.

GOOGL.O , qui, selon Musk, développait l'AGI à des fins lucratives et présentait de graves risques.

Au lieu de cela, OpenAI a "mis le feu à l'accord fondateur" en 2023 lorsqu'elle a publié son modèle de langage le plus puissant, le GPT-4, qui était essentiellement un produit Microsoft, selon les allégations du procès.

M. Musk a demandé une décision de justice qui obligerait OpenAI à mettre ses recherches et sa technologie à la disposition du public et l'empêcherait d'utiliser ses actifs, y compris le GPT-4, pour les gains financiers de Microsoft ou de toute autre personne.

Les cadres supérieurs d'OpenAI ont rejeté plusieurs affirmations de Musk dans son procès, a rapporté Axios vendredi, citant un mémo .

"Cela n'allait jamais être une promenade de santé", a déclaré Altman dans sa note, également vue par Axios. "Les attaques vont se poursuivre

OpenAI, Microsoft et Musk n'ont pas répondu aux demandes de commentaires de Reuters sur le procès.

Musk cherche également à obtenir une décision selon laquelle GPT-4 et une nouvelle technologie plus avancée appelée Q* seraient considérées comme de l'AGI et donc en dehors de la licence de Microsoft à OpenAI.

En novembre, Reuters a été le premier à parler de Q* et des avertissements des chercheurs de l'OpenAI au sujet d'une puissante découverte en matière d'IA.

Musk, qui dirige le fabricant de véhicules électriques Tesla TSLA.O , le fabricant de fusées SpaceX et la plateforme de médias sociaux X, a décidé d'essayer de prendre le contrôle d'OpenAI d'Altman et des autres fondateurs à la fin de 2017, visant à le convertir en une entité commerciale en partenariat avec Tesla, en utilisant les superordinateurs du constructeur automobile, a déclaré une source ayant connaissance de la situation.

Altman et d'autres ont résisté, et Musk a démissionné en disant qu'il voulait se concentrer sur les projets d'IA de Tesla. Il a annoncé son départ au personnel d'OpenAI en février 2018 lors d'une réunion au cours de laquelle Musk a demandé à OpenAI d'augmenter sa vitesse de développement, ce qu'un chercheur a qualifié d'imprudent, a déclaré la source.

Musk n'a pas répondu à la demande de commentaire sur sa sortie d'OpenAI.

Depuis, Musk a appelé à plusieurs reprises à une réglementation de l'IA.

"Nous pensons que cela n'aura aucun impact sur le développement de l'IA à l'intérieur ou à l'extérieur d'OpenAI, et nous considérons qu'il s'agit d'une tentative de Musk d'obtenir une part de capital dans une société qu'il a effectivement fondée mais dans laquelle il ne détient aucune participation", a déclaré Giuseppe Sette, président et cofondateur de la société d'études de marché Toggle AI.

Le lien entre OpenAI et Microsoft fait l'objet d'un examen concurrence aux États-Unis et en Grande-Bretagne à la suite d'une bataille au sein du conseil d'administration l'année dernière qui a entraîné l'éviction et le retour soudains d'Altman et la création d'un nouveau conseil d'administration temporaire.

La startup prévoit de nommer de nouveaux membres du conseil d'administration en mars, a rapporté le Washington Post jeudi. Microsoft a déclaré en novembre qu'elle disposerait d'un siège d'observateur sans droit de vote.

Certains experts juridiques ont déclaré que les allégations de rupture de contrat de M. Musk, fondées en partie sur un courriel entre M. Musk et M. Altman, pourraient ne pas tenir devant un tribunal.

Alors que les contrats peuvent être formés par une série de courriels, l'action en justice cite un courriel qui semble ressembler à une proposition et à une "discussion unilatérale", a déclaré Brian Quinn, professeur de droit à la Boston College Law School.

dans la mesure où Musk prétend que l'unique courriel de la pièce à conviction n° 2 est le "contrat", il est loin d'être à la hauteur", a déclaré M. Quinn.

L'IA de MUSK

L'effort d'IA rival de Musk, xAI, est composé d'ingénieurs recrutés dans certaines des plus grandes entreprises technologiques américaines qu'il espère défier, telles que Google et Microsoft.

La startup a commencé à déployer Grok, son concurrent ChatGPT, pour les abonnés Premium+ de la plateforme de médias sociaux X en décembre et vise à créer ce que Musk a déclaré être une "IA maximisant la recherche de la vérité"

Selon le site web de xAI, la startup est une société distincte des autres entreprises de Musk, mais elle travaillera en étroite collaboration avec X et Tesla.

Musk a également fait parler de son intérêt pour l'intelligence artificielle par l'intermédiaire de Tesla. En janvier, il a suscité la controverse auprès des actionnaires de Tesla en déclarant qu'il ne se sentait pas à l'aise pour faire du constructeur automobile un leader de l'intelligence artificielle et de la robotique s'il ne détenait pas au moins 25 % des droits de vote de l'entreprise. M. Musk, qui s'est classé deuxième sur la liste des milliardaires en temps réel de Forbes vendredi, avec une valeur estimée à 210,6 milliards de dollars, possède actuellement environ 13 % de Tesla.

M. Musk, qui a qualifié l'IA d'"épée à double tranchant", faisait partie des experts et des dirigeants qui, l'année dernière, ont demandé à une pause de six mois dans le développement de systèmes plus puissants que le GPT-4 d'OpenAI, en invoquant les risques importants pour l'humanité et la société.

Depuis les débuts de ChatGPT, les entreprises l'ont adopté pour toute une série de tâches allant du résumé de documents à l'écriture de codes informatiques, ce qui a déclenché une course entre les entreprises de la Big Tech pour lancer des offres basées sur l'IA générative.