(AOF) - Emova Group publie un volume d’affaires sous enseigne en légère baisse de 1,4% à 100,4 millions d’euros. L'ex-Monceau Fleurs, qui revendique la place de 1er réseau en France de vente de plantes et fleurs au détail souligne que, sur la même période, la dynamique de l’activité en France inscrit une progression de 1,5 % par rapport à l’année précédente, soutenue en particulier par la hausse de 5 % du volume d’affaires des franchisés sur N-1, et l’accélération sur le troisième trimestre de l’activité française qui progresse de 4 %.
"Ces effets compensent en partie l'impact de la rationalisation de la présence de nos marques à l'international concrétisée par la fermeture de 23 magasins franchisés sans incidence significative sur le résultat d'Emova Group", commente le groupe dans son communiqué.
" Nos performances commerciales sont le reflet de la mise en œuvre par Emova Group de sa stratégie de consolidation de ses positions sur le marché national " estime la présidente du directoire Saloua Maslaga, soulignant que ces résultats sont publiés " dans un contexte de fragilité du maintien du pouvoir d'achat qui engendre des arbitrages de consommation".
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Les inquiétudes subsistent
D'après la Fédération du commerce spécialisé, Procos, en octobre 2022, l'activité a reculé de 1,5% sur un an. Néanmoins l'activité de la beauté-santé (+ 5,2 %) et de l'alimentaire spécialisé (+ 3,5 %) sont dynamiques par rapport à octobre 2021. La fréquentation des points de vente a été très impactée par les problématiques de carburant et une météo défavorable. Par rapport à octobre 2019, année pré-covid, la baisse de fréquentation est très forte (- 20,9 % en octobre). Les centres commerciaux et la périphérie sont plus impactés que les centres-villes avec un écart de quatre à cinq points.
Plusieurs motifs d'inquiétude existent pour l'avenir. Les acteurs subissent un effet ciseaux très important compte tenu de l'augmentation de leurs coûts d'exploitation alors que l'évolution de la demande est très incertaine. Très peu d'enseignes peuvent répercuter sur les prix de vente la hausse de leurs coûts. La fédération demande donc, entre autres, de limiter l'indexation de l'Indice des Loyers Commerciaux à + 3,5 % pour les loyers de toutes les entreprises en 2023. Elle invoque également une urgence absolue : plafonner le prix de l'énergie pour 2023 et rétroagir sur les contrats déjà signés pour éviter que le rythme de défaillances s'accélère.
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