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Le groupe français Engie a relevé vendredi ses perspectives annuelles, soutenu par un bon premier semestre dans un contexte de retour à la normale des conditions du marché de l'énergie, perturbé par la flambée des prix déclenchée en 2022 par la guerre en Ukraine puis par une forte baisse dans les premiers mois de l'année.
Les résultats annuels devraient bénéficier de volumes de pluie plus élevés que prévu en Europe, qui ont augmenté les volumes d'hydroélectricité, ainsi que d'une volatilité croissante due à l'augmentation de la capacité d'énergie renouvelable, qui crée une demande pour la division de production flexible d'Engie, a déclaré aux journalistes Pierre-François Riolacci, directeur financier du groupe.
La société bénéficie également de coûts financiers inférieurs aux prévisions, a-t-il ajouté.
A la Bourse de Paris, vers 07h00 GMT, l'action avance de 2,21% à 14,82 euros, en tête de l'indice CAC 40, qui recule de 0,44% au même moment.
Le groupe table désormais sur un résultat net récurrent part du groupe compris entre 5 milliards d'euros et 5,6 milliards d'euros en 2024, contre une fourchette de 4,2 à 4,8 milliards d'euros précedemment annoncée.
Le bénéfice avant intérêts et impôts (Ebit) hors nucléaire est quant à lui attendu dans une fourchette indicative de 8,2 milliards d'euros à 9,2 milliards d'euros sur l'ensemble de l'année, contre 7,5 à 8,5 milliards d’euros auparavant.
Le premier semestre a été en outre marqué par une diminution des volumes distribués en France due à un climat doux et une consommation de gaz plus faible, a dit le groupe.
"Par rapport à la normale, l’effet température normatif est négatif de 104 millions d'euros, générant une variation négative cumulée de 69 millions d’euros par rapport au premier semestre 2023 dans les Infrastructures, le Retail et les activités GEMS", a précisé le groupe dans un communiqué.
L'Ebit hors nucléaire, qui s'est élevé à 5,62 milliards d'euros au cours de la période allant de janvier à juin 2024, a enregistré une baisse de 16,3% en organique par rapport à un premier semestre de 2023 particulièrement élevé.
(Rédigé par Diana Mandiá, avec Dominique Patton, édité par Augustin Turpin)
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