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Fidelity International donne la préférence à la croissance organique
information fournie par Newsmanagers 29/05/2017 à 11:30

(NEWSManagers.com) - Brian Conroy n'aime pas trop la croissance externe. Il y aura encore des opérations de fusions/acquisitions, reconnaissait récemment le président de Fidelity International à l'occasion d'une conférence à Londres, mais Fidelity International, avec ses quelque 294 milliards de dollars d'actifs sous gestion, n'a pas forcément besoin de participer activement à ce mouvement. Ce qui n'exclut pas, si l'occasion se présente, l'acquisition d'un acteur de niche permettant d'intégrer une expertise qui ne serait pas encore disponible. Toutefois, a jugé le responsable, les opérations de fusion sont " coûteuses, déstabilisantes, longues et suscitent de nombreuses interrogations chez les consultants" .

Dans ce contexte, Fidelity International préfère poursuivre sur la voie de la croissance organique. " Nous sommes déjà internationaux. Nous voulons être encore plus internationaux, encore plus digitaux. Mais nous sommes déjà bien positionnés" , a insisté Brian Conroy. L'exemple de la gestion passive est là pour illustrer que Fidelity préfère manifestement la croissance organique, peut-être moins spectaculaire mais plus efficace. Un adepte de la gestion active, Fidelity a ainsi décidé de se développer sur le segment des ETF sans toutefois prétendre être présent dans tous les domaines. Mais Fidelity a repéré des trous dans l'offre du marché, ce qui a motivé par exemple son incursion sur le segment du smart beta, par ailleurs en forte croissance. " Les ETF ne sont rien d'autre que des outils dans le processus d'investissement" , a souligné Brian Conroy qui ajoute toutefois que la clientèle est friande de solutions intégrant des ETF.

La Chine constitue une autre illustration de la volonté de se renforcer progressivement sur un marché sans passer par la case acquisition. Présente sur ce marché depuis une dizaine d'années, Fidelity compte désormais plusieurs centaines personnes sur place et a été récemment le premier gestionnaire d'actifs à capitaux étrangers autorisé à gérer des fonds institutionnels locaux. Avec à la clé le lancement ces jours-ci d'une première offre obligataire.

Interrogé sur le dossier du Brexit, Brian Conroy a souligné la confusion créée par la décision britannique, " surtout pour l'Américain que je suis" . Cela dit, " nous sommes très à l'aise avec cette situation. Nous poursuivons normalement nos activités et les inquiétudes se trouvent plutôt sur le front économique" , a-t-il poursuivi. Il y a aura des tempêtes mais nous avons " une embarcation solide" , a-t-il conclu. Sur ce même dossier, Anna Stupnytska, économiste internationale chez Fidelity, a estimé que le Brexit allait provoquer un ralentissement prolongé de l'économie au cours des toutes prochaines années alors que parallèlement on observe une stabilisation des intentions d'investissement. Mais vouloir aller plus loin serait prématuré. Le Brexit reste un grand point d'interrogation...

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