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Finance solidaire : et si vous vous y mettiez ?
information fournie par Café de la Bourse 14/08/2018 à 15:59

La finance solidaire a le vent en poupe. Mais savez-vous de quoi il s’agit et quels sont les atouts de ce placement qui séduit les Français ?

La finance solidaire a le vent en poupe. Mais savez-vous de quoi il s’agit et quels sont les atouts de ce placement qui séduit les Français ?

La finance solidaire a le vent en poupe. Mais savez-vous de quoi il s'agit et quels sont les atouts de ce placement qui séduit les Français ? Caractéristiques, produits d'épargne concernés, chiffres clés, et raisons de ce succès : découvrez tout ce que vous devez savoir sur l'épargne solidaire et ses nombreux atouts. Attention, après lecture de cet article, vous aurez sans doute envie de vous lancer.

Finance solidaire : qu'est-ce que c'est ?

Selon le Ministère de l'Economie, « la finance solidaire regroupe les formes d'épargne orientées vers le financement d'activités qui ne seraient pas immédiatement rentables mais qui sont utiles socialement ». De fait, la finance solidaire a pour objectif d'apporter des capitaux aux projets qui n'entrent pas dans les circuits financiers classiques et notamment à des activités d'insertion liées à l'emploi, au social et au logement, à la solidarité internationale et à l'environnement.

Finansol est l'organisme qui labellise les produits financiers solidaires. Selon les critères définis par le comité de ce label, deux type de produits d'épargne solidaire existent : les produits d'investissement solidaire et l'épargne de partage.

Les produits d'investissement solidaires

Tout ou partie du montant doit être consacré à des projets d'utilité sociale et/ou environnementale.

L'enveloppe la plus connue est le fonds solidaire aussi appelé fonds 90/10. Les encours y sont investis à hauteur de 90 % dans des investissements ISR (Investissement Socialement Responsable, répondant aux critères de finance éthique «  ESG » pour Environnement, Social et Gouvernance), et de 10 % dans des entreprises non cotées acteurs de la finance solidaire. Ainsi, les fonds communs de placement d'entreprise (type PEE, PERCO) qui sont solidaires appartiennent tous à cette catégorie de fonds 90/10. Ils peuvent également être présents dans l'offre d'investissements solidaires proposée par les banques.

Autre branche de l'investissement solidaire : l'actionnariat solidaire, via les actions non cotées (l'investisseur prend alors des parts en direct dans une entreprise solidaire), ou via un compte à terme qui permet aux acteurs solidaires de disposer de ressources pendant une durée limitée de 12 à 25 mois minimum avec un taux de rémunération dépendant de la durée de blocage des fonds.

L'épargne de partage ou produit de partage

Autre grande composante de la finance solidaire : l'épargne de partage. Cette pratique consiste à reverser sous forme de dons à une association tout ou partie (25 % minimum) des revenus issus de son placement à un acteur de la finance solidaire mais aussi éventuellement à une oeuvre  d'intérêt général ayant un caractère philanthropique, éducatif, scientifique, social, humanitaire, culturel ou environnemental.

Plusieurs enveloppes se prêtent à cette pratique : les livrets d'épargne et fonds communs de placements ou FCP (une partie des intérêts est reversée et certains établissements financiers contribuent également aux dons de la clientèle sous la forme d'abondements), l'assurance-vie (le don peut porter sur le versement annuel d'une partie des bénéfices ou sur une contribution correspondant à une partie des droits d'entrée), les cartes bancaires (via un don à l'arrondi supérieur pour chaque dépense, ou un don correspondant à un pourcentage des montants payés avec la carte, ou encore en reversant à une association une partie de la cotisation de la carte).

Une pratique de plus en plus répandue

La finance solidaire n'est plus aujourd'hui une finance de niche. En 2017, selon Finansol,  l'encours total de l'épargne solidaire atteignait pas moins de 11,5 milliards d'euros en France, dont 1,8 milliards ayant été collectés sur la seule année 2017, représentant ainsi une progression de +18,3 % en un an.

Cette manière d'envisager la finance autrement séduit massivement les Français et le phénomène n'est sans doute pas prêt de s'arrêter étant donné l'intérêt qui lui porte la génération Y ou génération « Why », que les sociologues s'accordent à caractériser comme étant en perpétuelle quête de sens.

Les atouts de la finance solidaire: donner du sens à son épargne

L'atout le plus évident est indéniablement la possibilité de donner du sens à son épargne. À travers cette pratique, les investisseurs et épargnants solidaires soutiennent des causes importantes : lutte contre l'exclusion, favorisation de la cohésion sociale, développement durable. Ce qui séduit aussi les épargnants solidaires, c'est la participation à des projets concrets. Avec la finance solidaire, on sait où va son argent et à quoi il sert.

En 2017, en France, la finance solidaire a notamment permis la création ou la consolidation de 45 000 emplois, le soutien à l'agriculture biologique, la production d'énergie renouvelable représentant la consommation de 36 000 ménages, ou encore le soutien à l'entrepreneuriat dans des pays en voie de développement (source : Finansol).

De nombreux produits et une variété de formes

On l'a vu, la finance solidaire n'est pas constituée d'un seul bloc et plusieurs possibilités s'offrent à l'investisseur désireux de soutenir des causes qui lui importent. Qu'il se cantonne aux placements sans risques comme le compte à terme,  qu'il veuille bien s'engager dans des investissements plus risqués (prise de participations en direct, FCP, etc.), qu'il possède seulement un compte courant et une carte bancaire, l'investisseur particulier peut toujours se lancer dans la finance solidaire s'il le souhaite.

En effet, chaque épargnant, selon ses exigences financières en termes de performance, de disponibilité des fonds, du montant à allouer à cette pratique, peut choisir via la finance solidaire de soutenir la ou les causes qui lui tiennent à coeur.

Une pratique financièrement intéressante

La finance solidaire permet d'effectuer de simples dons mais elle permet aussi bien plus. En effet, en reversant une partie ou la totalité de ses revenus issus de placements, on ne touche pas à son capital : on se contente de faire preuve de générosité en conservant tous ses avoirs intacts, et même en les faisant fructifier si l'on reverse une partie seulement des revenus de ses placements. Il s'agit donc de rentabiliser ses économies tout en leur donnant du sens et une certaine utilité.

L'épargne solidaire n'est ni plus ni moins qu'une façon de faire fructifier son argent tout en participant aux grands enjeux de société.

Une fiscalité adoucie

Enfin, la finance solidaire est également avantageuse pour l'épargnant dans la mesure où elle lui permet de bénéficier d'une fiscalité plus douce.

Pour les dons et revenus issus des produits bancaires (compte à terme, dons liés à la carte bancaire), l'investisseur solidaire peut en effet prétendre à une réduction de l'impôt sur le revenu de 66 % sur les dons et revenus versés à une association. La réduction s'élève même à 75 % pour les dons versés à une association répondant aux besoins des plus démunis tels que soin, hébergement, aide alimentaire.

Pour les revenus issus de produits bancaires, l'investisseur solidaire bénéficie en outre d'une réduction à 5 % du prélèvement fiscal libératoire (hors prélèvements sociaux).

En ce qui concerne les fonds d'épargne solidaire type PEE et PERCO, les sommes investies, les plus-values et revenus issus de ce type d'épargne sont exonérés d'impôt sur le revenu à condition que l'épargne soit bloquée au moins 5 ans pour le PEE et jusqu'à la retraite pour le PERCO (des déblocages anticipés restent possibles : mariage, fin du contrat de travail, etc.) Les plus-values en revanche restent assujetties aux prélèvements sociaux.

Enfin, l'investissement en actions dans une entreprise solidaire permet de bénéficier d'une réduction de l'impôt sur le revenu de 25 % du montant souscrit pourvu que vous déteniez les titres pendant au moins 5 ans. À noter : un plafond d'investissement est fixé de 50 000 ? pour une personne seule et 100 000 ? pour un couple.

Louis Yang (Café de la Bourse)

Cette analyse a été élaborée par Café de la Bourse et diffusée par BOURSORAMA le 14/08/2018 à 15:59:24.

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6 commentaires

  • 11 septembre 17:15

    mettre en avant son individualisme crasse, son scepticisme de principe à la limite de l'obscurantisme ... Faut oser publier de tels propos ! ... "Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît"


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