(AOF) - Forvia (+0,24% à 14,81 euros) a annoncé un accord de coentreprise avec Chery, l'un des principaux constructeurs automobiles chinois, afin d'approfondir leur coopération dans le domaine des cockpits "intelligents et durables". Les deux sociétés établiront une coentreprise "Cockpit du futur" à Hefei en Chine. Elle aura pour objectif de concevoir, développer, fabriquer et fournir l'ensemble des systèmes et modules liés à la cabine, y compris les sièges, les intérieurs et l'électronique du cockpit, à l'aide de matériaux et de processus à faible émission de CO2.
Première coentreprise dans son genre, elle sera consolidée par Forvia, avec une ambition de 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires à horizon 2029.
L'accord de coentreprise prévoit la création d'un centre de développement dédié à la conception industrielle et aux capacités d'intégration du poste de pilotage, qui sera construit en Chine.
La coentreprise de Forvia et Chery prévoit également le lancement de deux sites de production au premier semestre 2024 pour soutenir la croissance rapide du groupe chinois.
Ce n'est pas le premier investissement de Forvia en Chine cette année: l'équipementier a annoncé fin février un protocole d'accord avec Faw Jiefang, un des principaux fabricants de poids-lourds en Chine, visant à équiper des poids-lourds avec des systèmes de stockage d'hydrogène liquide.
Selon des informations d'agences publiées cette semaine, Chery serait sur le point de conclure un accord pour créer en Espagne son premier site de production européen.
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Des négociations avec les constructeurs
En moyenne, les équipementiers représentent entre 60 à 85 % du prix de revient de fabrication d'un véhicule. Selon la Fédération des industries des équipements pour véhicules (Fiev) les négociations sont très tendues avec les constructeurs concernant la répercussion de l'augmentation des coûts. Les hausses de prix portent à la fois sur les composants électroniques, les matières premières, telles que l'acier, le nickel, le lithium ou le palladium, l'énergie et les transports. Les équipementiers négocient principalement avec Stellantis et Renault pour mettre en place des indices permettant de répercuter les hausses. Ils parient aussi sur l'innovation, la différenciation, la montée en gamme et l'internationalisation.
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