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France-Un rapport émet des réserves sur le service national
information fournie par Reuters 04/02/2018 à 21:45

    PARIS, 4 février (Reuters) - Les auteurs d'un rapport 
dévoilé dimanche par Les Echos sur son site internet émettent 
"d'importantes réserves" sur le projet de service national 
universel (SNU) voulu par Emmanuel Macron, qui coûterait selon 
eux de 2,4 à 3 milliards d'euros par an. 
    Promesse de campagne du président, chef des armées, ce 
"creuset national" serait effectué par les filles et les garçons 
âgés de 18 à 21 ans sur une période d'un mois, ce qui 
concernerait 600.000 à 800.000 jeunes d'une classe d'âge. 
    Le gouvernement a assuré que son financement ne pèserait pas 
sur le budget de la Défense, déjà sous tension, mais il ne l'a 
pas pour l'instant chiffré officiellement. 
    Une expérimentation devrait avoir lieu en 2019.  
    Commandé en septembre par le Premier ministre, Edouard 
Philippe, le rapport "relatif à la mise en place d'un service 
national universel et obligatoire" dévoilé par Les Echos a 
étudié trois scénarios.  
    Un premier prévoit un mois complet avec une formation 
militaire élémentaire, de l'éducation civique et citoyenne et 
des activités sportives. Un deuxième, d'un mois lui aussi, 
serait "sécable", avec une journée de la citoyenneté élargie à 
cinq journées, complétée de trois semaines, avec "des 
engagements à préciser".  
    Un troisième scénario prendrait la forme d'un parcours entre 
16 et 20 ans, avec les établissements scolaires. Il serait 
encadré par "des militaires d'active ou de réserve, des 
professeurs "rémunérés dans le cadre des heures complémentaires, 
des éducateurs sportifs". Il pourrait être conduit sans 
hébergement, avec hébergement ou un mélange des deux. 
    Au coût de fonctionnement, de 2,4 à 3,1 milliards d'euros 
annuels selon les scénarios, s'ajoutent des investissements 
initiaux importants dans les centres d'hébergement, qui iraient 
de 3,2 à 5,4 milliards d'euros (sauf pour le troisième 
scénario). 
    Lors de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait 
estimé que le coût annuel du SNU (logement, transport, frais 
d'encadrement...) oscillerait entre deux milliards et trois 
milliards d'euros par an "en régime de croisière". 
    Dans un rapport d'information publié en juin dernier, la 
commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat 
s'alarmait du poids de ce dispositif, "un projet de société, pas 
une nécessité de la Défense", qu'il évaluait à quelque 30 
milliards d'euros sur cinq ans. 
 
 (Elizabeth Pineau, édité par Danielle Rouquié) 
 

2 commentaires

  • 04 février 23:51

    Bordo a à peu près tout dit. Je rajouterai juste que on offrira à certains l'apprentissage de l'utilisation d'armes de guerre sans être sûr que cette utilisation ne se fasse pas un jour contre la France, si vous voyez de quoi je veux parler. Pour finir, un mois de service national mixte, il va y avoir beaucoup de porcs a balancer et à l'arrivée c'est forcément l'armée qui sera tenu pour responsable pour manque d'encadrement.


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