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HSBC: bénéfice net stable au premier semestre avant le départ de son DG
information fournie par Boursorama avec AFP 31/07/2024 à 12:44

( AFP / PETER PARKS )

( AFP / PETER PARKS )

Le géant bancaire britannique HSBC a publié mercredi un bénéfice semestriel quasi stable mais qui a dépassé les prévisions du marché, à l'heure où le directeur général Noel Quinn, qui a recentré le groupe sur l'Asie, s'apprête à passer la main.

La banque a dégagé un bénéfice net part du groupe de 16,6 milliards de dollars américains, contre près de 17 milliards de dollars l'an dernier à la même période, soit un léger recul de 2%, d'après un communiqué.

HSBC, qui donne désormais la priorité aux activités de gestion de patrimoine et aux marchés à forte croissance, a vu ses revenus progresser de 1% à 37,3 milliards de dollars, au premier semestre.

HSBC a attribué cette performance à la hausse des revenus nets d'intérêts bancaires, à la gestion de fortune ainsi qu'à la cession de ses activités bancaires au Canada, en Argentine et en France et à l'acquisition de la branche britannique de la Silicon Valley Bank.

L'action bondissait de 3,1% à 698 pence en début de séance.

"Après avoir enregistré des bénéfices records en 2023, nous avons de nouveau enregistré des bénéfices importants au premier semestre 2024, ce qui prouve une fois de plus que notre stratégie fonctionne", a déclaré Noel Quinn.

La banque a également annoncé un rachat d'actions, d'un montant maximum de 3 milliards de dollars, après un rachat pour le même montant effectué au trimestre précédent.

"Nous restons confiants dans notre capacité à offrir des rendements attractifs, même dans un environnement de taux d'intérêt plus bas", a ajouté M. Quinn.

- Taux d'intérêts et élection -

"Pour l'avenir, l'évolution des taux d'intérêt et les résultats des élections sont parmi les facteurs qui façonneront l'environnement opérationnel mondial", a noté M. Quinn. "Bien que nous nous attendions à une approche prudente, nous avons réduit notre exposition aux taux d'intérêt", a-t-il précisé.

L'actuel directeur financier d'HSBC, Georges Elhedery, un polytechnicien de 50 ans né au Liban, doit prendre la tête du groupe en septembre.

Le mandat de M. Quinn a notamment été marqué par un programme de restructuration massif après la pandémie, supprimant des milliers d'emplois pour se recentrer sur les régions les plus rentables pour HSBC en Asie et au Moyen-Orient.

L'année dernière, M. Quinn a déjoué une tentative de l'actionnaire principal Ping An de scinder les actifs de la banque en Asie. Sa proposition a finalement été rejetée par les actionnaires.

L'offre de scission a néanmoins souligné la vulnérabilité de HSBC dans un contexte de tensions entre les Etats-Unis et la Chine, certains observateurs se demandant si la banque peut continuer à rester neutre face à la rivalité des deux superpuissances.

Lors d'une conférence d'analystes, M. Quinn a botté en touche en réponse à des questions à ce sujet.

Interrogé sur le nouveau gouvernement travailliste au Royaume-Uni, il s'est dit "encouragé par les interactions que nous avons eues" avec lui et par les perspectives de l'économie britannique.

George Elhedery a pour sa part voulu s'inscrire dans la continuité de M. Quinn, en estimant que le groupe est "globalement où nous voulons qu'il soit et nous sommes en position d'accélérer notre stratégie".

Interrogé sur les difficultés de l'économie chinoise où les perspectives de croissance sont moroses, il a répondu que sa banque "croit fermement dans les perspectives de long terme pour l'économie chinoise".

Dans le secteur en difficulté de l'immobilier, le pays "a encore du chemin à faire, mais le pire est derrière nous. Nous pensons être bien provisionné" pour de possibles pertes dans ce domaine, a conclu M. Quinn.

Matt Britzman, analyste chez Hargreaves Lansdown, estime qu'“HSBC a largement battu les prévisions de bénéfice du marché à l'heure où Noel Quinn fait ses au revoir"."Les emprunteurs sont toujours là (...) malgré des niveaux de taux que beaucoup n'avaient pas vus depuis bien des années".

Il estime que les dépréciations et perspectives de pertes sur prêts sont "décentes" et que "l'accent plus marqué sur la gestion de fortune porte ses fruits".

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