DUBAI, 7 décembre (Reuters) - Le scientifique iranien Mohsen Fakhrizadeh a été assassiné le 27 novembre dernier à l'aide d'une mitraillette commandée à distance par satellite, sans qu'aucun individu ne soit présent sur les lieux, a déclaré dimanche le commandant adjoint des gardiens de la Révolution.
"Aucun terroriste n'était présent sur le terrain", a déclaré Ali Fadavi, cité par l'agence de presse Tasnim.
"Le martyr Fakhrizadeh était au volant de sa voiture quand une arme, à l'aide d'une caméra sophistiquée, a zoomé sur lui", a-t-il expliqué.
"La mitraillette était fixée sur une camionnette à plateau et contrôlée par un satellite."
Les autorités iraniennes ont récemment dit avoir trouvé des "indices sur les assassins" du scientifique, que les puissances occidentales soupçonnent d'avoir dirigé des recherches destinées à doter la République islamique de l'arme atomique. Dès l'annonce de la mort du scientifique, Téhéran avait accusé Israël de l'avoir assassiné.
La semaine dernière, le secrétaire du conseil suprême de sécurité nationale, Ali Shamkhani, a déclaré que le meurtre avait été commis à l'aide "d'engins électroniques".
"Environ 13 coups de feu ont été tirés sur le martyr Fakhrizadeh à l'aide d'une mitraillette contrôlée par satellite", a poursuivi Ali Fadavi, cité par Tasnim. "De l'intelligence artificielle et des outils de reconnaissance faciale ont été utilisés pendant l'opération", a-t-il ajouté.
"Sa femme, assise à 25 centimètres de lui dans le même véhicule, n'a pas été blessée."
(Parisa Hafezi, version française Jean-Stéphane Brosse)
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