(AOF) - Plus tôt cette année, le groupe Air France-KLM a annoncé que des mesures seraient mises en œuvre au sein de KLM afin d'améliorer structurellement la performance opérationnelle et financière de la compagnie. Ces mesures s'avèrent nécessaires pour faire face à l'augmentation des coûts de KLM et pour garantir la capacité d'Air France-KLM à atteindre ses objectifs de rentabilité à moyen terme.
KLM a présenté aujourd'hui les principaux axes de travail identifiés, qui comprennent notamment une augmentation de la productivité, des mesures de réduction des coûts - notamment par le biais d'une simplification de l'organisation, et le report de tous les investissements non essentiels.
Parallèlement, KLM explorera de nouvelles sources de revenus et cherchera à générer davantage de synergies.
KLM s'attend à ce que ces mesures se traduisent à court terme par une amélioration de son résultat d'exploitation de 450 millions d'euros.
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Des résultats à nouveau fragilisés pour les compagnies européennes
Alors que le carburant représente jusqu'à 35% de leurs coûts, les professionnels estiment que les compagnies aériennes européennes ne devraient pas revenir aux bénéfices avant 2023 ou 2024 au plus tôt. Ces acteurs prévoient que les prix de l'énergie resteraient élevés au moins jusqu'en 2023. L'Association internationale du transport aérien (IATA) a annoncé une prévision de pertes cumulées de 9,7 milliards de dollars en 2022 pour les compagnies aériennes à travers le monde il faudra encore attendre 2023 pour voir le retour aux bénéfices à l'échelle globale du fait notamment de la flambée des coûts du pétrole et de la hausse des coûts de main-d'œuvre. Point positif : la demande de voyage semble résister aux incertitudes provoquées par la situation économique et politique internationale. Toutefois les incertitudes concernant le Covid, la guerre en Ukraine, ainsi que la hausse des prix renforcent les réservations de dernière minute. Selon l'Iata, seulement 8 % des réservations internationales passées fin mai allaient au-delà de septembre.
Le climat social se dégrade dans les compagnies low-cost
Ces compagnies bénéficient d'un redémarrage très fort. Elles avaient déjà réussi à accaparer 40% du trafic aérien en 2021, cette proportion pouvant même monter à 50% cette année. Toutefois des mouvements de grève ont affecté l'activité de Volotea, d'EasyJet et de Ryanair, avec des confrontations sur les rémunérations et les conditions de travail. De façon générale, le secteur se heurte à une pénurie de personnel. Après avoir coupé sévèrement dans leurs effectifs en 2020 et 2021, les compagnies et les aéroports doivent recruter urgemment pour accompagner le redécollage de l'activité.
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