Un logo Nissan lors du Salon international de l'automobile de New York
L'Etat français suit "avec attention" les discussions en cours autour d'une évolution possible de l'actionnariat de Nissan et Renault, premier actionnaire du constructeur automobile japonais, sera un acteur clé des possibles décisions à venir, a dit vendredi à Reuters une source au fait du dossier.
Le constructeur automobile japonais étudie la possibilité d'une fusion avec son compatriote Honda, et notamment une éventuelle fusion, alors que les deux constructeurs font face à une concurrence accrue à l'échelle mondiale de la part des constructeurs de véhicules électriques.
L'Etat français détient une participation de 15% dans Renault.
"Le cadre de coopération entre Renault et Nissan est aujourd'hui, depuis la refondation de l'Alliance, solidement établi autour de projets opérationnels et de coopération partagés qui n'ont pas de raison d'être remis en cause par une évolution de l'actionnariat de Nissan", a ajouté la source, qui a refusé d'être identifiée en raison du caractère sensible de l'affaire.
"L'Etat sera attentif à la préservation de ces projets, et soutiendra Renault dans sa recherche d'une valorisation optimale de sa participation financière dans Nissan", a-t-elle dit.
L'agence Bloomberg a rapporté vendredi que le fabricant taïwanais de composants électroniques Foxconn avait mis en pause son projet de rachat d'une participation dans Nissan à Renault alors que le constructeur nippon explore une fusion potentielle avec Honda.
La décision de Foxconn intervient après l'envoi en France d'une délégation pour rencontrer Renault, ajoute Bloomberg, qui cite des sources au fait du dossier.
Contacté par Reuters, Renault s'est refusé à tout commentaire.
(Reportage Gilles Guillaume, version française Diana Mandiá, édité par Sophie Louet)
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